Après la rencontre entre Donald Trump et le vice-prince saoudien, le conseiller de ce dernier a chanté les louanges du président américain en le qualifiant de «vrai ami des musulmans».
Le vice-prince héritier d’Arabie saoudite Mohammed ben Salmane Al Saoud qui est également ministre de la Défense du royaume a rencontré Donald Trump le 14 mars à Washington.
Après cette rencontre, le conseiller principal du prince a publié un communiqué dans lequel il a qualifié cet entretien de «tournant historique» dans les relations américano-saoudiennes.
Selon le communiqué bien que Washington et Riyad aient «eu des opinions différentes», cette rencontre a «remis les choses à leur place et marqué un changement important dans les relations [entre les deux pays]».
Les deux parties ont discuté de l’interdiction, décrétée par le président américain, aux citoyens de sept pays à population majoritairement musulmane d’entrer aux Etats-Unis, parmi lesquelles l’Arabie saoudite ne figure d’ailleurs pas.
«L’Arabie saoudite n’estime pas que cette mesure cible les pays musulmans ou l’islam», dit le communiqué en notant que, selon Riyad, cette interdiction ne vise qu’à empêcher les terroristes d’entrer aux Etats-Unis.
Le communiqué du conseiller du prince saoudien qualifie même le président américain de «vrai ami des musulmans qui servirait le monde musulman d’une manière insoupçonnée» en notant que Donald Trump diffère dans la réalité de la personne dépeinte par les médias.
«Le président Trump a exprimé son profond respect pour l’islam qu’il considère comme une grande religion animée de principes humains reniés par des groupes radicaux», lit-on dans le texte.
Alors que Donald Trump envisage de construire un mur le long de la frontière américano-mexicaine, les deux parties ont également évoqué la clôture érigée par l’Arabie saoudite à sa frontière avec l’Irak qui, selon Riyad, «empêche l’entrée illégale d’individus et les opérations de contrebande».
Cette rencontre entre Washington et Riyad semble marquer un changement positif dans les relations américano-saoudiennes détériorées sous la présidence d’Obama.
Source: RT