Une carte actualisée des sites occupés et des zones tampons, obtenue par le journal libanais Al-Akhbar, a montré la présence de positions occupés par ‘Israël’ en face des colonies de Shlomi, Shomera, Avivim, Al-Manara et Metulla, en plus des zones tampons s’étendant entre les localités Al-Dhayra et Al-Bustan, et Al-Adaisseh et Kfar Kila, à la frontière du Sud-Liban.
Selon une source citée par Al-Akhbar, « la liste de cinq points pourrait s’allonger à dix », car ‘Israël’ a exprimé son intention d’étendre le site de Labbouneh vers la périphérie de la localité d’Alma al-Chaab, et envisage également d’occuper un nouveau site entre les périphéries des localités d’Aita al-Chaab et de Rmeich.
Tandis que d’autres sources ont parlé de la possibilité d’annexer des sites à la périphérie de la localité de Chebaa à la zone de Rachaya, ce qui permettrait de contrôler le sud de la Syrie.
Un plan israélien menaçant toute la région
En outre, une source concordante citée par le journal libanais Al-Joumhouriya a estimé que: « la question centrale est de savoir pourquoi ce laxisme, en particulier de la part des sponsors de l’accord de cessez-le-feu et de l’octroi à Israël d’une liberté totale pour occuper les cinq points et violer la souveraineté libanaise ».
Et d’ajouter : « A mon avis, les violations, les attaques et l’occupation continue des cinq points ne peuvent pas être considérées comme un événement local. Il semble que les développements rapides et les expansions israéliennes sur le terrain, que ce soit en Palestine ou en Syrie, et plus particulièrement dans le sud de la Syrie, font partie d’un plan plus vaste qui menace le sort et l’avenir de toute la région, sur fond de mutisme des Américains, des Occidentaux et de la communauté internationale ».
Un accord de cessez-le-feu, parrainé par les USA, est entré en vigueur le 27 novembre 2024. Il stipule l’arrêt des hostilités entre le Liban et ‘Israël’ et le retrait total des forces d’occupation israéliennes des frontières du sud-Liban.