“C’est une vraie famine.” En reconnaissant, le lundi 28 juillet, l’ampleur de la crise humanitaire dans l’enclave palestinienne, le président américain, Donald Trump, “a pris ses distances de manière marquée” avec son allié israélien, observe NBC News, cité par Le Courrier International.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, avait à l’inverse prétendu, dimanche, qu’il s’agissait d’un “mensonge éhonté”, ignorant les images choquantes d’enfants morts de malnutrition qui ont fait le tour du monde.
Interrogé par la presse lors d’une rencontre en Écosse avec le Premier ministre britannique, Keir Starmer, le républicain a évoqué les images d’enfants à Gaza vus à la télévision ces derniers jours.
“Il n’est pas possible de simuler ça”, “beaucoup de gens meurent de faim”, a dit le président américain en annonçant la prochaine mise en place par les États-Unis de centres de distribution alimentaire dans la bande de Gaza.
Il convient de noter que des centaines de Palestiniens en quête de nourriture ont été tués par l’occupation devant les centres de distribution alimentaire, gérés par les USA dans la bande de Gaza.
‘Israël’ prétend à l’inverse qu’“il n’y a pas de famine généralisée à Gaza”, rappelle le Times of Israel.
L’entité sioniste estime que “les photos diffusées montrent des cas isolés”, dit le site israélien, même si “depuis hier l’armée (d’occupation) a commencé à suspendre les combats pendant dix heures par jour dans de vastes zones de la bande de Gaza, afin de permettre le passage de l’aide humanitaire par voie terrestre et aérienne”.