Le porte-parole du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI), le général de brigade Ali Mohammad Naeini, a déclaré que « son pays étoufferait l’entité israélienne dans les territoires occupés si elle tentait de porter atteinte à la sécurité de l’Iran et commettait une nouvelle erreur ».
Dans des déclarations faites mercredi, Naeini a indiqué que « la géographie de la riposte et le champ de bataille pourraient changer si l’agression se répétait », ajoutant que « les réactions seraient plus fortes que celles subies par les Israéliens lors de la dernière guerre ».
Il a ajouté, dans ce contexte, que « l’Iran ne laissera pas les sirènes s’éteindre dans les territoires occupés, car les colons n’auront aucune chance de quitter leurs abris ».
Le porte-parole du CGRI a également souligné que « l’entité israélienne était dans un état de désespoir total face aux frappes de missiles dévastatrices lancées par l’Iran, car les ripostes de l’Iran lors de la guerre des 12 jours ont perturbé la vie dans les territoires occupés ».
Il a ajouté que l’occupation « cherchait, par le biais de multiples médiateurs, à mettre fin aux affrontements, tout en menaçant désormais ouvertement d’une nouvelle agression ». Il a estimé que « les déclarations des responsables israéliens étaient motivées par la crainte de la puissance des missiles iraniens et par la solidarité du peuple ».
Par ailleurs, les Gardiens de la révolution ont annoncé « l’arrestation de trois individus liés au Mossad et au MEK, ainsi que la saisie d’une quantité d’armes en leur possession ». Il a expliqué que « les agents prévoyaient de mener des opérations de sabotage dans le pays ».
Il convient de noter que le ministère iranien du Renseignement a publié lundi un communiqué confirmant être engagé « dans une bataille acharnée avec l’entité israélienne et l’OTAN avant, pendant et après la guerre des 12 jours ».
Le ministère a précisé que « l’attaque visant l’Iran pendant la guerre n’était pas uniquement militaire, mais incluait également des outils de sécurité et de renseignement, des assassinats, des opérations de sabotage et des campagnes cognitives ».
Dans son communiqué, le ministère a annoncé « ses opérations de sécurité et de renseignement les plus importantes de la période récente, notamment la lutte contre les opérations d’espionnage, de sabotage et d’assassinat, ainsi que le démantèlement de groupes terroristes et séparatistes ».
Source: Médias