La diplomatie russe a commenté les propos de Rex Tillerson qui a évoqué à la veille de la réunion des chefs de diplomatie des pays membres de l’Otan l’«agression russe». Moscou a notamment souligné qu’on lui imposait un paradigme conflictuel des relations, basé sur la logique de confrontation militaire.
Les propos du secrétaire d’État américain Rex Tillerson sur l’« agression russe » laissent perplexe, a annoncé le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué publié sur son site.
« Le 31 mars, Bruxelles a accueilli une réunion du Conseil de l’Otan au niveau des ministres des Affaires étrangères. Elle a été convoquée par anticipation pour se caler sur l' »emploi du temps chargé » du secrétaire d’État américain M. Tillerson. L’invité d’outre-mer a été attendu pour que la force de l’attelage transatlantique, au sujet de laquelle l’arrivée d’une nouvelle administration américaine a engendré certains doutes, soit confirmée conjointement avec lui », est-il indiqué.
Et d’ajouter que ce qui consolidait les chefs de diplomatie des pays de l’Alliance, c’était le « mythe » sur la « menace russe » et des calomnies sur « l’agression russe » qu’ils doivent « contrer de manière collective ».
Rappelons qu’intervenant devant les journalistes la veille de la réunion des pays membres de l’Otan au niveau des ministres des Affaires étrangères, Rex Tillerson avait déclaré que l’Alliance envisageait d’évoquer au cours de cette rencontre les actions qu’elle devait entreprendre face à l’« agression russe ».
« Les déclarations de M. Tillerson ont provoqué une perplexité. C’est avec regret que nous constatons que ce genre de déclarations interviennent au lendemain de la réunion du Conseil Russie-Otan au niveau des représentants permanents, où, selon le secrétaire général de l’Alliance Jens Stoltenberg, un « échange de fond sur un large éventail de questions » s’est tenu dans une « ambiance ouverte et constructive »», poursuit la diplomatie russe.
Et de pointer que l’Otan plaçait ses dogmes idéologiques au-dessus du travail réel sur la résolution des problèmes globaux.
« En fait, on nous impose un paradigme conflictuel des relations, basé sur la logique de confrontation militaire », a conclu le ministère russe des Affaires étrangères.
Source: Sputnik