Pour la première fois, l’Agence de sécurité nationale néerlandaise a inclus « Israël » sur sa liste des pays représentant une menace pour la sécurité nationale néerlandaise, malgré la distance géographique entre les deux pays, estimée à environ 3 300 kilomètres (sept pays les uns des autres).
Cela ressort d’un rapport publié par le Coordinateur national pour la sécurité et la lutte contre le terrorisme (NCTV), rapporté par l’Agence Anadolu, intitulé Évaluation de la menace par les acteurs internationaux.
Ce rapport examine les tentatives « d’Israël » d’influencer l’opinion publique et la politique néerlandaises par le biais de campagnes de désinformation.
Il fait référence à un document diffusé l’année dernière par un ministère israélien à des journalistes et des responsables politiques néerlandais par des canaux non officiels, qui contenait des informations personnelles indésirables sur des citoyens néerlandais à la suite des manifestations anti-palestiniennes à Amsterdam.
Le rapport met également en garde contre les menaces croissantes israéliennes et américaines envers la Cour pénale internationale (CPI), basée à La Haye, soulignant que « cela compromet le travail de la Cour et impose aux Pays-Bas la responsabilité de protéger ces institutions ».
En 2024, des enquêtes journalistiques ont révélé une campagne israélienne de neuf ans utilisant des outils de surveillance et d’intimidation contre des responsables de la CPI.
Malgré ces pressions, la Cour a émis des mandats d’arrêt en novembre dernier contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou et l’ancien ministre de la Guerre Yoav Gallant, accusés de crimes de guerre à Gaza.
Cette décision intervient dans un contexte d’escalade des tensions politiques et juridiques internationales liées à l’agression israélienne continue contre les Palestiniens, en particulier dans la bande de Gaza.
« Israël » fait face à de graves accusations devant la CPI et la Cour internationale de Justice, notamment de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, ainsi que d’une allégation de génocide.
Source: Médias