Mahmoud Qmati, l’ancien vice-président du Conseil politique du Hezbollah, a déclaré que le gouvernement libanais « ne parviendra pas à désarmer la résistance », assurant que « la résistance n’est ni isolée ni assiégée, mais fait partie d’un large front national ».
Lors d’une rencontre lundi entre une délégation du Hezbollah et la secrétaire générale du Parti communiste libanais, Hanna Gharib, Qmati a accusé le gouvernement libanais dirigé par Nawaf Salam d’avoir « trahi le pays ».
« Il a donné un chèque en blanc aux étrangers et ne parviendra pas à ses fins », a-t-il souligné.
Qmati a averti que « l’ensemble du peuple libanais s’opposera au gouvernement s’il tente d’exécuter sa décision ».
Rappelant que « la résistance est née du sein de l’occupation, l’État ayant été incapable de protéger les citoyens et de dissuader l’agression », il a appelé le gouvernement, « malgré sa chute », à « corriger le tir et à s’abstenir de toute décision préjudiciable au Liban ».
De son côté, la secrétaire générale du Parti communiste libanais, Hanna Gharib, a estimé que « les décisions du gouvernement ont été prises sous la pression américaine et ont placé les intérêts de l’occupation israélienne au-dessus de ceux du Liban, violant ainsi la déclaration ministérielle ».
Gharib a souligné que « la monopolisation des armes par l’Etat ne peut être appliquée que s’il protège son territoire, sa souveraineté et ses citoyens ».
Et Gharib de mettre en garde : « l’objectif des États-Unis et d’Israël est de contrôler le Liban. Nous allons faire face à cela».