L’Iran a signé un projet d’accord avec la Russie afin de construire une usine de confection d’hélicoptère , et ce dans le but de construire sa propre flotte d’hélicoptères de combat, a rapporté l’agence d’informations iraniennes Farsnews.
En effet, l’industrie de fabrication d’hélicoptères russes et la societé iranienne pour le développement industriel et la rénovation (IDRO) projettent d’investir ensemble dans la fabrication des hélicoptères Ka-226 et Atsat.
Selon le site des lignes aériennes russes, la compagnie des hélicoptères russes a informé du montage de ces engins destinés à un usage civil en Iran.
Le Directeur général de la compagnie russe de fabrication d’hélicoptères, Andrea Bojanski et le Directeur général de l’IDRO, Mansour Moazzami ont signé un protocole d’accord destiné à développer les coopérations bilatérales et la rénovation des hélicoptères iraniens.
Toujours selon le site de l’aviation russe, l’Iran a l’intention d’utiliser un ensemble diversifié d’hélicoptères de fabrication russe comme les Mi-8MTV, les Mi-171 E, Mi-171, les 17 et les Mi-17V-5.
La compagnie Iran Aseman va acheter 30 Boeing 737 MAX
La compagnie aérienne Iran Aseman a signé un protocole d’accord pour acheter 30 Boeing 737 MAX, pour une valeur au prix catalogue de 3 milliards de dollars, a annoncé mardi Boeing dans un communiqué.
Le contrat prévoit par ailleurs une option pour 30 autres 737 MAX, la version remotorisée du monocouloir 737, a précisé le constructeur américain ajoutant que le contrat avait été négocié dans le cadre de l’accord nucléaire avec les grandes puissances.
« Boeing confirme la signature d’un protocole d’accord avec Iran Aseman Airlines exprimant l’intention de la compagnie d’acheter 30 Boeing 737 MAX d’une valeur au prix catalogue de 3 milliards de dollars », indique Boeing dans son communiqué.
Les livraisons devraient débuter en 2022, selon la même source. Le 737 MAX a effectué son premier vol en 2016.
L’accord nucléaire conclu en juillet 2015 avec les grandes puissances, dont les Etats-Unis, a permis la levée d’une partie des sanctions internationales imposées à l’Iran, autorisant notamment la vente d’avions au pays.
Boeing précise que cet accord reste soumis à l’approbation de l’administration américaine, alors que les relations entre la République islamique et le président Donald Trump se sont tendues ces derniers mois.
Iran Air, la compagnie nationale et l’avionneur américain avaient signé en décembre leur plus gros contrat depuis près de 40 ans, portant sur l’achat de 80 appareils d’une valeur de 16,6 milliards de dollars.
Iran Air avait également signé le 22 décembre une commande ferme de 100 appareils du constructeur Airbus pour un montant d’environ 20 milliards de dollars.
La compagnie Aseman Airlines est équipée essentiellement de petits avions et 18 de ses 36 appareils sont des Fokker 100 (105 sièges).
Ses trois Boeing 727-200 ont effectué leurs premiers vols en 1980, selon le site internet de l’aviation civile. Ses deux autres Boeing, des 737-400, datent de 1992.
Les sanctions américaines imposées contre l’Iran au lendemain de la révolution islamique de 1979 avaient pratiquement empêché Téhéran d’acheter des avions occidentaux, à quelques exceptions près.
Source: Médias