L’entité sioniste qui n’a cessé de détruire des habitations, des champs et des fermes depuis deux ans, souhaite, avec le soutien des États-Unis et de ses alliés régionaux, comme l’Arabie saoudite, réaliser un nouveau coup de théâtre : transformer les villes du sud en zone industrielle et touristique sur les ruines de milliers d’habitations, de magasins et d’usines détruites. Cela n’est possible qu’à une condition « simple » : le transfert de la population et l’abolition de toute activité civile.
Sur le terrain, ‘Israël’ refuse catégoriquement le retour de la vie dans la zone frontalière. C’est pourquoi l’ennemi cible quotidiennement les tentatives d’y restaurer la vie, en bombardant les maisons préfabriquées, les champs et le bétail.
Le dernier incident s’est produit lundi matin: une force israélienne a pénétré sur plus d’un kilomètre et demi dans une usine de marbre de la localité de Markaba (sud), la vandalisant et affichant des tracts menaçants contre son propriétaire.
En fait, l’expérience amère des habitants du sud avec ‘Israël’, depuis près d’un siècle, les rend méfiants envers les promesses de reconstruction et d’investissement après le désarmement de la Résistance.
Leur conviction est d’autant plus renforcée par le fait que les agissements des forces d’occupation sur le terrain confirment qu’elles ne se retireront pas des positions qu’elles occupent ni ne briseront l’isolement des dizaines de kilomètres qu’elles ont transformés en zones rouges.
‘Israël’ revendique l’occupation de cinq positions frontalières, or en réalité elles ont augmenté à au moins huit, selon des sources militaires.
Après avoir établi deux positions à Tallet al-Mahafer (à la périphérie de Odaysseh) et à al-Dawawir (entre Markaba et Tallet al-Abbad à Houla), le quotidien libanais Al-Akhbar a appris que l’ennemi israélien s’est déployé dans une position de l’armée libanaise à Tallet al-Hadab, à la périphérie de la localité d’Aïta al-Chaab.
Il convient de noter que l’armée a tenté de revenir dans cette position après le cessez-le-feu (27 novembre 2024), mais le Comité de supervision du cessez-le-feu parrainé par les USA ne l’a pas autorisée en raison du refus israélien.