Dans son nouveau livre 107 Days, qui a paru le mardi 23 septembre, l’ancienne vice-présidente américaine Kamala Harris revient sur les tensions au sein de l’administration Biden et sur les raisons de sa défaite à l’élection présidentielle de 2024.
Selon des extraits publiés par Axios et relayés par les médias israéliens, Harris accuse Joe Biden de ne pas avoir montré suffisamment d’empathie envers les civils de Gaza pendant la guerre génocidaire israélienne en cours contre l’enclave palestinienne.
« J’ai supplié Joe d’exprimer, en public, la même compassion envers les civils gazaouis qu’il avait manifestée pour les Ukrainiens », écrit-elle.
« Mais il n’a pas pu le faire. Il pouvait dire avec passion ‘Je suis sioniste’, mais ses propos sur les Palestiniens innocents semblaient forcés et insuffisants. »
Harris estime que l’image d’un « chèque en blanc » accordé par Biden au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a nui à sa campagne et à ses chances de victoire.
Elle affirme également que Netanyahu préférait Donald Trump à la Maison-Blanche et ne montrait « aucune loyauté » envers Biden.
Le livre contredit ainsi les déclarations officielles de l’époque selon lesquelles il n’y avait « aucune divergence » entre le président et sa vice-présidente sur le dossier de Gaza.
Harris raconte également avoir choisi son colistier, le gouverneur du Minnesota Tim Walz, après avoir longuement discuté avec Josh Shapiro, gouverneur de Pennsylvanie et juif pratiquant, de l’impact des manifestations pro-palestiniennes.