Le ministre israélien du Logement Yoav Galant a appelé, ni plus ni moins, à tuer le président syrien Bachar el-Assad lors d’une conférence à Jérusalem Al-Quds occupée, arguant comme prétexte les allégations américaines sur de prétendus crimes de guerre perpétrés par Damas.
«A mon avis, nous sommes en train de franchir une ligne rouge. Et pour moi, le temps est venu d’assassiner Assad. C’est aussi simple que cela», a-t-il déclaré le 16 mai.
«La réalité de la situation en Syrie est qu’ils sont en train d’exécuter des gens, en menant des attaques chimiques contre eux, et maintenant, ils brûlent leurs cadavres, quelque chose que nous n’avons pas vu en 70 ans», a assuré le ministre en référence à l’Holocauste.
Et de poursuivre, toujours avec la même assurance selon RT : «Quiconque assassine un peuple et brûle leurs corps n’a pas sa place dans ce monde», avant de finalement accuser le président Assad de perpétrer un «génocide» contre les Syriens.
Ces accusations font suite aux allégations américaines concernant l’existence présumée de fours crématoires dans la prison de Saydnaya, visant à faire disparaître les corps d’individus exécutés arbitrairement par les forces loyalistes syriennes.
Ces accusations ont cependant été balayées par Damas qui les a qualifiées de totalement infondées et de « scénario hollywoodien ».
« Les administrations américaines successives n’ont cessé de tisser des mensonges et des allégations pour justifier leur politique d’agression et interventionniste dans les autres pays souverains », a encore accusé le ministère syrien des Affaires étrangères, selon l’AFP.
Il serait certes dupe de croire que le ministre israélien réclame cet assassinat par compassion pour le peuple syrien. La tête du président syrien étant voulue pour la simple raison qu’il constitue un pillier de l’axe de la résistance contre l’entité sioniste.
Sources : RT, AFP
Source: Divers