Le Liban s’est démarqué du communiqué final qui a été publié dimanche au terme du sommet islamique organisé à Ryad dimanche en présence du président américain Donald Trump et des représentants de 55 pays arabes et islamiques.
Selon le ministre des AE, Joubrane Bassil, la délégation libanaise qui était présidée par le Premier ministre Rafic Hariri n’était pas du tout au courant de ce communiqué.
« Ce dont nous savions c’est qu’il n’y aurait pas de communiqué qui serait publié après le sommet. Nous avons été surpris par sa publication et son contenu alors que nous étions de retour, dans l’avion », a écrit M. Bassil sur son compte Twitter.
A noter que le Liban n’a pas été signalé nommément dans le texte en question qui préconise la lutte contre terrorisme en Syrie et en Irak, l’assèchement de ses sources de financement et suggère la formation d’une unité de réserve formée de 34 mille soldats. Ni le Hezbollah non plus.
En revanche, dans le discours de Donald Trump, celui-ci a affiché ouvertement vouloir l’affronter, le qualifiant « d’organisation terroriste » et l’accusant de « commettre des atrocités dans la région ».
Selon le journal libanais al-Akhbar, les observateurs s’attendent à ce que le Liban soit l’une des scènes où seront traduites les décisions de la rencontre de Ryad, au risque d’avoir des répercussions sur sa situation économique, politique et sécuritaire.
« Nous disons que nous restons fermement attachés au discours d’investiture (du président de la république) , au communiqué ministériel et à la politique d’écartement du Liban des problèmes externes », a conclu M. Bassil dans son tweet.