La crise diplomatique autour du Qatar n’aura aucune incidence sur l’application de l’accord de réduction de la production pétrolière conclu entre les membres de l’Opep et des pays qui n’en font pas partie, a assuré le ministre saoudien de l’Énergie.
Sur fond du scandale diplomatique autour du Qatar, certains analystes exprimaient leur inquiétude concernant l’avenir de l’accord du 25 mai conclu par les pays membres de l’Opep, à Vienne. Les pays en question s’engageaient à maintenir la réduction des quotas de production jusqu’en mars 2018. Toutefois, le ministre saoudien de l’Énergie Khaled al-Faleh a assuré que les défis diplomatiques ne mettraient pas fin à l’entente.
« Je ne pense pas que les questions diplomatiques auront un quelconque impact sur l’accord de réduction de la production », a-t-il déclaré en réponse à une question lors d’un point de presse.
Selon lui, les résultats du nouvel accord seront visibles d’ici quelques semaines ou mois.
Réunis à Vienne, les membres de l’Opep ont convenu de prolonger de neuf mois, jusqu’au 31 mars 2018, l’accord sur la réduction de la production du pétrole. Ils avaient accepté fin novembre 2016, avec plusieurs pays non-Opep, dont la Russie, de réduire leur production de 1,8 million de barils par jour (Mb/j) afin de soutenir les cours.
Le scandale diplomatique autour du Qatar a éclaté le 5 juin dernier. Quatre pays — Bahreïn, l’Arabie saoudite, l’Égypte et les Émirats arabes unis — ont rompu les relations diplomatiques avec le Qatar, expulsé des diplomates et d’autres personnalités et suspendu les vols à destination du Qatar. Les quatre pays reprochent à Doha de « déstabiliser la situation en matière de sécurité » et de « soutenir le terrorisme », y compris les groupes terroristes Al-Qaïda et Daech au Yémen.
Source: Sputnik