Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Bahram Qassemi a indiqué que » le fait d’accuser incessamment les voisins ne résout pas les problèmes intérieurs de Bahreïn », a rapporté la cahine satellitaire iranienne AlAlam.
En réaction aux prétentions du Bahreïn d’avoir démantelé une cellule terroriste liée à l’Iran, Bahram Ghasemi a condamné » les tentatives répétées des autorités bahreïnies de lier leurs problèmes internes avec la République islamique iranienne ».
Il a estimé que » les dernières accusations bahreinies sont des prétexte obsolètes et n’ont pas réussi à couvrir les problèmes internes auxquels est confronté le régime bahreïni », ajoutant que « le régime bahreïni a prétendu – dans le cadre de la lutte contre des cellules terroristes- avoir arrêté un certain nombre de ressortissants du Bahreïn pour leurs liens avec la République islamique d’Iran ».
Il a conseillé le gouvernement de Manama de répondre positivement aux conseils de la communauté internationale, l’invitant à modifier sa politique sécuritaire contre les protestations populaires et à entamer un dialogue avec les leaders de l’opposition.
M.Qassemi a rejeté » les tentatives des autorités bahreïnies d’imputer à l’Iran tous les problèmes internes auxquels fait face le régime des Al Khalifa, soulignant que « ces tentatives n’étaient qu’un vain prétexte visant à camoufler la crise interne que traverse le Bahreïn ».
M. Qassemi a rappelé que « la communauté internationale était consciente que la crise interne à Bahreïn était due à la politique sécuritaire du gouvernement vis-à-vis des protestations pacifiques de la majorité des Bahreïnis ».
Selon l’agence de presse iranienne Farsnews, le ministère bahreïni de l’Intérieur a récemment prétendu « avoir identifié deux cellules terroristes et avoir arrêté six de ses membres ».
Cinq personnes, toutes âgées d’une vingtaine d’années, sont soupçonnées de former une cellule du groupe Saraya al-Achtar et seraient impliquées dans trois attaques contre les forces de l’ordre, a indiqué à la presse le général Tarek ben Hassan al-Hassan, le chef de la sécurité de Bahreïn.
Il a prétendu que les membres de ces deux cellules terroristes avaient été formés militairement en Iran et en Irak et entraînés par un certain Hossein Ali Ahmad Davoud, âgé de 31 ans.
Source: Médias