Les milices kurdes syriennes ont fait l’objet durant ces dernières heures de deux assauts.
Le plus récent a eu lieu dans la nuit de lundi à mardi, lorsqu’un attentat suicide à la voiture piégée a visé un point de contrôle des forces kurdes dans la province de Hassaké dans le nord-est de la Syrie.
Selon l’OSDH, l’explosion a frappé un barrage géré par les Assayech (forces de sécurité kurdes), située à l’est de celle de Raqqa et contrôlée en majorité par les Kurdes.
Quatre personnes ont été tuées, dont deux au moins sont des membres des Assayech. L’identité des deux autres victimes n’a pas encore été confirmée.
Selon l’AFP, La télévision officielle syrienne a également rapporté l’explosion et donné le même bilan.
Auparavant, dans la journée du lundi 17-7, une autre attaque avait été perpétrée dans la province d’Alep.
Selon l’OSDH, 15 rebelles ont été tués dans des affrontements entre des milices soutenues par la Turquie d’une part et la milice à majorité kurde soutenue par les Américains, les Forces démocratiques syriennes (FDS).
Les heurts ont eu lieu lundi autour du village de Ain Daqna, qui est aux mains des FDS depuis février dernier mais que les rebelles soutenus par la Turquie veulent prendre.
« Les combats ont tué 15 combattants des factions rebelles syriennes et blessé quatre membres des FDS », a indiqué l’OSDH.
Dans un communiqué diffusé lundi, des rebelles combattant sous la bannière de « Ahl al-Diyar », ont indiqué avoir attaqué Ain Daqna parce qu’ils considèrent les FDS comme des « occupants ».
« Nous promettons à notre peuple plus d’attaques éclair (…) On leur fera regretter (aux FDS, ndlr) d’occuper cette terre et d’avoir déplacé des milliers » de personnes, ajoutent-ils.
La Turquie refuse catégoriquement le soutien accordé par les USA aux Unités de protection du peuple kurde (YPG) qui forment la colonne vertébrale des FDS.
Selon Ankara, les YPG ne sont qu’une extension du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), classés « organisation terroriste » par la Turquie et ses alliés occidentaux.
Des ONG de défense des droits de l’Homme comme Amnesty International ont accusé les YPG d’avoir rasé des villages et d’avoir entraîné le déplacement d’habitants dans le nord du pays, ce que cette milice dément.
Source: Avec AFP