Comme prévu, la bataille de prise de Dabik, ville dans la province nord d’Alep a été d’une grande facilité.
A l’instar de toutes les autres lancées par la Turquie avec des milices syrienne alliées dans le cadre de son opération « Bouclier de l’Euphrate», Daesh s’est retiré sans combats. La milice de l’Armée syrienne libre qyi y est entrée dimanche y effectue des travaux de déminage.
Pourtant cette ville jouissait d’un symbolisme idéologique, car une prophétie attribuée au prophète Mohammad dans l’une référence du Sunnisme en faisait le théâtre d’une guerre millénaire fatidique.
La décision de son évacuation par Daesh a été prise depuis deux semaines, indique le journal libanais al-Akhbar, lorsque son instance religieuse avait propagé dans les rangs de ses miliciens que la bataille actuelle n’a rien à voir avec celle qui devrait avoir lieu à la fin des temps .
Ankara planifie de créer une zone de sécurité de 45 kilomètres de profondeur dans le nord de la Syrie, a indiqué le ministre turc de la Défense Fikri Isik.
« Un secteur de 90 kilomètres de long et de 20 kilomètres de profondeur à la frontière entre la Turquie et la Syrie a été libéré des troupes de Daesh. L’armée turque compte s’enfoncer encore plus loin, de 45 kilomètres, dans les lieux de dislocation des forces terroristes. Nous établirons une zone de sécurité dans le nord de la Syrie et écarteront la menace de notre territoire », a expliqué le ministre, cité par l’agence Anadolu.
Selon lui, actuellement il n’est pas si facile pour les terroristes de tirer sur le territoire turc depuis la Syrie.
« L’État islamique est notre ennemi commun. Nous l’avons maintes fois déclarée aux États-Unis et à d’autres membres de la coalition. Soutenue par la Turquie, l’Armée syrienne libre a nettoyé de la présence terroriste plus de 1 000 kilomètres carrés de territoire syrien. Un appui pareil est également nécessaire pour la libération des villes iraquiennes de Raqqa et de Mossoul, piliers majeurs de l’EI », a poursuivi le chef de la Défense turque.
Que ce soit à Jarablus, ou ailleurs, Daesh n’a affiché aucune résistance face à l’avancée de troupes turques depuis le 24 août dernier, date du lancement de l’opération Bouclier de l’Euphrate.
La facilité avec laquelle elle évacué ses positions face a l’avancée turque confirme les accusations de liens étroits avec cette milice proférées contre la Turquie. Daesh aura même servi à la Turquie d’Aleibi pour occuper une partie de la Syrie. Dabiq est lié dans l’histoire turque à une bataille qui a permis aux Ottomans de conquérir la Syrie, après avoir triopmhé des Mamlouks.
Depuis quelques jours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré que l’opération visait à déloger les terroristes du territoire d’une superficie totale de 5 000 kilomètres carrés et à y créer une zone de sécurité pour y installer les réfugiés.
Selon al-Akhbar, la prise de la localité d’Al-Bab par les Turcs n’est certes pas pour demain, en raison d’une ligne rouge russe. Alors que l’assaut contre la localité de Manbej contrôlée par les forces kurdes de protection du peuple kurde dans le cadre de son Conseil militaire risque de ne pas être une simple promenade. D’autant que le feu vert américain ne lui est pas encore acquis.
Sources: Sputnik; al-Akhbar; al-Manar