Le conseiller du Guide suprême de la Révolution islamique d’Iran pour les affaires internationales Ali Akbar Velayati a souligné que le rêve des Américains consistant à inspecter les sites sensibles et militaires iraniens ne se réalisera jamais.
«Les Américains peuvent emporter dans leur tombe leur rêve de visiter nos sites militaires sous prétexte de l’accord nucléaire ou tout autre prétexte », a averti M. Velayati.
Il a estimé que les déclarations de l’administration Trump étaient « destinées à l’opinion américaine ».
Sur un autre plan, M.Velayati a expliqué les ennemis de la région et à leur tête les États-Unis sont de plus en plus divisés à cause du coup qui leur a été infligé par l’axe de la Résistance.
En allusion aux victoires consécutives de l’Iran et de ses alliés dans la région, il a précisé que la ville de Mossoul avait été libérée du joug des ennemis de l’Irak et qu’elle avait été confiée au gouvernement légal et au peuple irakiens.
Évoquant la situation prévalant en Syrie, M. Velayati a déclaré que malgré les complots des États-Unis et d’Israël, le processus des victoires s’était accéléré et que la RII continuerait à soutenir l’axe de la Résistance.
« En Syrie, ceux qui réclamaient jusqu’à hier le départ du président Bachar al-Assad, cherchent aujourd’hui à trouver un moyen afin de négocier avec son gouvernement légal », a-t-il ponctué, rapporte PressTV.
Rohanai rejette toute inspection des sites militaires
Peu auparavant, le président iranien Hassan Rohani a lui aussi rejeté mardi l’idée d’éventuelles inspections de ses sites militaires, qui a été lancée par les Etats-Unis, affirmant qu’elles ne sont pas prévues par l’accord sur son programme nucléaire conclu avec les grandes puissances.
« Nos engagements internationaux sont clairs. Nos relations avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) sont définies par des règles et non pas par les Etats-Unis », a souligné M. Rohani dans une allocution télévisée, citée par l’AFP.
« Je pense qu’il est très improbable que l’AIEA accepte des demandes pour des inspections, mais même si elle le faisait nous n’accepterions pas », a-t-il poursuivi.
Le président iranien réagissait à des informations de presse selon lesquelles la représentante des Etats-Unis à l’ONU, Nikki Haley, a évoqué avec le chef de l’AIEA Yukiya Amano la possibilité d’accéder à des sites militaires iraniens dans le cadre du processus de vérification prévu par l’accord nucléaire.
Conclu en juillet 2015 entre Téhéran et les grandes puissances, cet accord prévoit une levée progressive et conditionnelle des sanctions internationales contre l’Iran qui s’engage à garantir la nature pacifique de son programme nucléaire.
L’AIEA a jusqu’ici confirmé dans ses rapports que l’Iran a répondu à toutes ses obligations.
Le président iranien a affirmé que son pays avait le soutien de pays européens sur l’application de l’accord et qu’il sera difficile pour le président américain Donald Trump de le « déchirer en morceaux » comme il l’avait promis dans le passé.
« Les Etats-Unis sont dans la plus difficile position de leur Histoire pour créer une union contre nous et je pense qu’ils ne sont pas en mesure de le faire », a poursuivi M. Rohani.
« Vingt-huit pays, alliés des Etats-Unis, disent clairement que nous sommes engagés » dans l’accord nucléaire, a-t-il ajouté.
Mardi, le président français Emmanuel Macron, dont le pays est un des signataires de l’entente sur le nucléaire, a réaffirmé l’attachement de Paris à cet accord, estimant qu’il n’y avait « pas d’alternative » à ce dernier.
Source: Médias