L’Iran a mis au point un « drone suicide » d’une portée de 1.000 kilomètres utilisable pour des missions de surveillance et d’attaque sur terre et en mer, a rapporté mercredi l’agence de presse Tasnim, proche des Gardiens de la révolution, l’armée d’élite iranienne.
Ce drone, qui peut transporter des charges explosives mais ne peut pas être équipé de missiles, dispose de caméras sophistiquées et a la capacité de voler de nuit pour atteindre des cibles au sol et en mer, selon l’agence Tasnim, qui a publié des images de cet engin au sol, rapporte l’AFP.
Il peut voler à 250 km/h aussi bien à 900 mètres d’altitude qu’à seulement 50 cm au-dessus de la mer, ce qui lui donne la capacité de frapper un navire de guerre.
Début octobre, les Gardiens de la révolution avaient déjà présenté un drone d’attaque appelé « Saegheh » (l’éclair en persan), fabriqué sur le modèle d’un drone américain qui avait été intercepté en Iran en décembre 2011 et dont ils avaient publié des images.
Un « drone-facteur »
Sur un autre plan, l’Iran a annoncé qu’il devrait prochainement faire partie des pays dont la poste testera la livraison de colis par drones.
Le président de la Compagnie nationale de la Poste vient d’annoncer que le premier « drone-facteur », conçu et réalisé par la faculté des Postes et des Télécommunications de Téhéran, sera prochainement utilisé pour livrer des colis.
Hossein Mehri a déclaré mercredi 26 octobre que « la permission de vol de ce drone-facteur au-dessus de Téhéran sera délivrée par les autorités. L’engin permettra de livrer des colis urgents en un temps record », rapporte l’IRNA, cité par PressTV.
Ce drone est capable de transporter un colis pesant au maximum 4 kilogrammes et de parcourir une distance de 10 kilomètres.
Les drones ne sont plus des engins volants réservés à l’élite militaire. Ils sont de plus en plus présents dans les services publics et l’Iran a fait des progrès considérables dans leur conception et leur production.
Source: Divers