Après la correction des indices américains la veille à Wall Street, les bourses asiatiques et européennes ont chuté, sur fond d’inquiétudes face à la perspective de banques centrales moins accommodantes. Dans le même temps, les actifs jugés sûrs comme le yen et l’or s’appréciaient.
La Bourse de New York a de nouveau été saisie jeudi par une grande fébrilité, faisant chuter ses indices vedettes de plus de 10% depuis les sommets atteints fin janvier.
Le Dow Jones Industrial Average, qui regroupe 30 grands noms de Wall Street, a perdu 4,15%, soit plus de 1.000 points. Depuis son record du 26 janvier, il a régressé de 10,35%.
Le S&P 500, qui regroupe les 500 plus grandes entreprises cotées aux États-Unis, a de son côté reculé de 3,75%. Il a aussi dégringolé de 10,16% depuis son dernier record fin janvier. Le Nasdaq, à forte coloration technologique, a lui lâché 3,90%.
Les bourses asiatiques ont quant à elles suivi cette tendance et décroché de nouveau vendredi, sur fond d’inquiétudes face à la perspective de banques centrales moins accommodantes.
Tokyo, qui avait perdu plus de 7% lundi et mardi avant de rebondir, a lâché 2,32% à la clôture, signant une de ses pires semaines depuis deux ans, tandis que Hong Kong plongeait de près de 4% vers 06h30 GMT.
Même affolement à Shanghaï où l’indice composite abandonnait jusqu’à 5,85%, tombant sous le seuil des 3.100 points pour la première fois depuis huit mois. Dans le même temps, les actifs jugés sûrs comme le yen et l’or s’appréciaient.
La Bourse de Paris a elle aussi ouvert en recul de 0,35% vendredi matin, après la correction des indices américains la veille à Wall Street et dans le sillage de la dégringolade des bourses asiatiques.