Une délégation saoudienne est attendue ce lundi à Beyrouth pour examiner de près les conditions électorales, en prélude à une ingérence dans la situation de leurs alliés qui ont été éparpillés après les élections présidentielles, et suite à l’échec de la tentative du coup d’Etat saoudien en novembre dernier, a indiqué le quotidien libanais AlAkhbar.
La délégation saoudienne, présidée par Nizar Alaoula, devait s’entretenir avec le chef de l’Etat Michel Aoun, le chef du parlement Nabih Berri et notamment le Premier ministre Saad Hariri. L’émissaire saoudien remettra à M.Hariri une lettre d’invitation en Arabie saoudite.
Cette dernière a perdu son influence directe dans les affaires internes du Liban après le retour de M.Hariri de son assignation à résidence à Ryad.
Les positions de M.Hariri à l’égard du Hezbollah déplaisent sans doute aux dirigeants saoudiens. « Le gouvernement libanais n’envisage pas de désarmer le Hezbollah », a insisté le Premier ministre libanais dans des déclarations rapportées par la chaine de télévision libanaise MTV.
M.Hariri a plaidé aussi pour un gouvernement fort dans son pays avant de déclarer que le mécanisme de désarmement doit se faire tout d’abord en coordination avec l’armée libanaise.
S’agissant des prochaines élections législatives et d’une nouvelle répartition des sièges, Hariri a déclaré que la réduction du nombre des sièges de son courant Le Futur est tout à fait envisageable, mais son parti ne sera pas découragé et s’efforcera de contrer l’échec. Les législatives libanaises sont prévues le 6 mai 2018.
Source: Médias