Le prince Walid Ben Talal, n’a pas obtenu d’autorisation pour quitter l’Arabie Saoudite dans le but de se rendre dans le sud de la France où il comptait prendre un séjour de repos, a rapporté l’agence d’informations iraniennes Farsnews.
Cette interdiction confirme que les princes et les hommes d’affaires qui ont été arrêtés par le prince héritier Mohammed bin Salman, au début de Novembre dernier et libérés plus tard, sont toujours soumis à une forme d’étau.
Selon des sources proches de la famille royale, le prince Walid prévoyait de passer quelque temps dans le sud de la France, tout comme il était désireux de gérer une partie de ses affaires à l’étranger et de rencontrer ses assistants et ses conseillers.
La décision de MBS de refuser d’autoriser à son cousin de se rendre en Occident a plongé le prince Walid dans la dépression. Ainsi il ne répond pas à ses fans sur Twitter, contrairement à son habitude dans le passé quand il ne manquait aucune occasion de commenter les événements.
Dans le même contexte, le roi Salmane d’Arabie a ordonné la création de départements, au sein du parquet, chargés d’enquêter sur les affaires de corruption et de les juger, a fait savoir dimanche le service de presse du gouvernement saoudien.
Cette décision vise à accroître l’efficacité et la vitesse du processus de lutte contre la corruption, lit-on dans le communiqué du gouvernement, qui cite le procureur général, le cheikh Saoud al-Moujib.
Source: Médias