Le guide suprême de la Révolution islamique, l’ayatollah Ali Khamenei a affirmé que « la République islamique d’Iran a réussi à déjouer les plans des États-Unis dans la région » soulignant que « pendant l’année qui s’est écoulée, la République islamique a hissé dans la région le drapeau de la grandeur, de la dignité et de la puissance de la nation iranienne », a rapporté la chaine satellitaire iranienne alAlam.
L’ayatollah Khamenei a indiqué que « la République islamique a brisé le dos du takfirisme au Moyen-Orient. Dans une grande partie de notre région, la République islamique a réussi à sauver les populations du mal que leur infligeaient les groupes takfiristes. C’était un très grand exploit. Mais maintenant, ceux qui s’ingèrent dans les affaires intérieures des pays de la région, accusent l’Iran d’ingérence ».
Et de poursuivre : »La République islamique de l’Iran a réussi à déjouer le plan des États-Unis dans la région. Le plan des États-Unis consistait à créer des groupes violents, oppresseurs et sauvages comme Daech pour détourner l’attention des nations des crimes du régime sioniste , de sorte que personne n’ait plus le temps de penser à l’injustice que le régime sioniste inflige aux nations de la région. Or, nous avons réussi à déjouer ce plan ».
« Les États-Unis sont incapables de garantir la stabilité dans la région. Ils ne peuvent ni ne veulent vaincre les terroristes. Ils les ont créés pour garantir la sécurité d’Israël. Le cas de l’Afghanistan est bien clair. Cela fait 14 ans que les États-Unis s’ingèrent en Afghanistan sans pouvoir lui assurer un minimum de stabilité, a-t-il martelé.
Et d’ajouter : « L’Iran est présent là où les États le lui permettent. L’Iran a offert son soutien à divers États non pas en fonction de ses sentiments mais pour des raisons et des considérations parfaitement logiques. Sachez que les États-Unis ne pourront atteindre leurs objectifs et qu’ils finiront par perdre.»
Banque mondiale : l’Iran a réduit l’inégalité des revenus entre les différentes classes sociales
Sur le plan économique, l’ayatollah Khamenei a déclaré : « de grands travaux ont été réalisés pour accélérer l’établissement de la justice sociale. Il suffit de comparer la situation actuelle du pays avec l’époque d’avant la Révolution islamique ou la situation d’autres pays du monde. En Iran, l’écart entre les classes sociales est moins prononcé. Les couches défavorisées ont un accès plus large aux services comme à l’éducation nationale, la santé, etc. Cette situation est meilleure, sans aucun doute, à celle de beaucoup d’autres pays ».
Et de poursuivre : « Selon les statistiques de la Banque mondiale, le coefficient de Gini était supérieur à 50 avant la Révolution. Le coefficient de Gini est un indice souvent utilisé pour indiquer l’inégalité des revenus entre les différentes classes sociales, entre les riches et les pauvres dans une population donnée. Plus ce chiffre est grand, plus il existe un écart social important entre les différentes couches de la population. Ce chiffre, qui était supérieur à 50 avant la Révolution, a baissé à 38 en 2015. C’est un chiffre qui montre que notre nation a réussi à diminuer cet écart ».
Il a noté : « D’après ces statistiques, avant la Révolution islamique, la pauvreté absolue touchait 46 % de la population iranienne. Cela signifiait que près de la moitié des Iraniens souffraient de pauvreté absolue. Selon ce document, ce chiffre a diminué à 9,5 % en 2014″..
Dans une autre partie de son discours, l’ayatollah Khamenei, a déclaré qu’ »un système économique endogène ne signifiait pas qu’il fallait fermer les portes du pays sur le monde extérieur ».
Il a ajouté que « les différents gouvernements du pays avaient souhaité, à des périodes différentes, obtenir des prêts de la Banque mondiale, mais qu’il les en avait dissuadés » soulignant qu' »il faut détourner notre regard de l’extérieur pour concentrer toute notre attention sur nos capacités internes ».
Source: Médias