Après l’étape importante qui est la libération de la Ghouta orientale des terroristes, l’armée syrienne se dirigera vers la région montagneuse du Qalamoun oriental, se trouvant à la frontière libanaise, a communiqué à Sputnik le journaliste syrien Yazen Kallash qui a réalisé des reportages depuis la Ghouta orientale.
«Premièrement, le Qalamoun oriental se trouve depuis longtemps entre les mains de terroristes c’est pourquoi ce sera une victoire psychologique importante.
Deuxièmement, cette région a une position stratégique importante. Les terroristes ont établi un couloir entre le massif montagnard et le désert de Syrie. C’est justement comme cela qu’ils voulaient diviser la Syrie. C’est pourquoi lorsque cette partie montagnarde de la Syrie sera libérée, ce sera une grande victoire de l’armée», a-t-il déclaré.
Même avis de l’expert libanais dans les relations internationales, Hakam Amhaz selon lequel «l’opération dans le Qalamoun oriental sera la suite et la fin de l’opération dans la Ghouta orientale».
«Ainsi, l’armée affrontera les groupes armés qui restent dans cette région. Puis, l’armée se chargera d’assurer la sécurité des régions, avoisinant les frontières avec l’Irak et la Jordanie», a-t-il précisé.
Samedi 31 mars, le commandement de l’armée syrienne a annoncé dans un communiqué que les troupes gouvernementales syriennes, soutenues par leurs alliés, avaient réussi à libérer des terroristes toutes les localités de la Ghouta orientale.
Le CS doit assumer ses responsablilités
En parallèle à ses exploits militaires, Damas bataille aussi dans le champ politique.
S’adressant au Conseil de sécurité, le vice-ministre syrien de la Défense lui a demandé de mettre un terme à l’agression et l’occupation étrangères dont la Syrie est victime aujourd’hui.
En visite à Moscou Mahmoud Chawa a retiré la politique officielle du gouvernement de son pays.
« Damas considère toute présence militaire étrangère sur le territoire syrien comme une agression et une occupation », a-t-il déclaré mercredi.
«Nous exhortons le Conseil de sécurité à assumer la responsabilité pour le maintien de la paix et la sécurité internationales en mettant un terme aux crimes de l’alliance américaine, à l’agression turque dirigée contre les civils syriens et visant à détruire les infrastructures du pays, ainsi qu’à l’agression israélienne», a indiqué le responsable intervenant dans le cadre d’une conférence sur la sécurité organisée à Moscou.
«Nous réitérons que la présence de toute force militaire étrangère sur le territoire de la Syrie sans aval de son gouvernement est considérée comme agression et occupation», a souligné le vice-ministre syrien.
La coalition internationale anti-Daech dirigée par les États-Unis opère en Syrie sans avoir reçu l’accord de ses autorités. Selon des données non officielles, jusqu’à 2.000 militaires américaines se trouveraient actuellement sur le territoire syrien. De même la Turquie mène une offensive dans le nord syrien qui est venue compléter celle de Bouclier de l’Euphrate, lancée l’an dernier.
Alors que l’entité sioniste est plusieurs fois intervenue dans la crise syrienne en bombardant via les airs des positions de l’armée syrienne et de soi-disant positions iraniennes et du Hezbollah.
Source: Avec Sputnik