Le quotidien américain The New York Times a fait paraître un article au sujet des récentes déclarations du prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane qui qualifie l’Iran de « menace dangereuse ».
« Mohammed ben Salmane sait bien qu’un ennemi horrible (à titre d’exemple l’Iran) peut servir de facteur clé pour l’aider à renforcer sa position en Arabie saoudite.
En réalité, les tentatives de Ben Salmane pour prolonger ce conflit avec l’Iran puisent ses origines dans la situation intérieure de l’Arabie saoudite.
Le prince héritier saoudien veut rester en lice avec Téhéran pour ainsi détourner l’opinion publique des complicités, des instabilités et des défis intérieurs de l’Arabie saoudite.
Il cherche à mettre la main sur le pouvoir et à le dominer entièrement pour pouvoir déterminer, à lui seul, les principales politiques de Riyad.
Le mécontentement politique, l’inégalité et le chômage faisant rage parmi les jeunes Saoudiens constituent les principales préoccupations des autorités saoudiennes ainsi que de celles des Émirats arabes du golfe Persique.
Cette réalité a même été rappelée par l’ancien président américain Barack Obama aux responsables saoudiens et à ceux des Émirats du golfe Persique.
Or, les Saoudiens n’ont jamais accepté cette analyste de leur situation et ont continué de faire pression sur les États-Unis pour qu’ils bombardent l’Iran.
Cela dit, les fanfaronnades de Mohammed ben Salmane contre l’Iran et ses promesses de contrecarrer l’influence iranienne à Bahreïn, au Yémen, au Liban, en Syrie et en Irak visent à souffler sur les braises afin de faire oublier le mécontentement des citoyens saoudiens ».
Source: PressTV