Le vice-ministre russe des Affaires étrangères a déclaré que les pays signataires du PGAC devraient souligner que l’accord international est indépendant des décisions politiques américaines.
Sergueï Ryabkov, négociateur en chef de la Fédération de Russie, affirme ce jeudi devant les journalistes que dans l’état actuel des choses concernant le Plan global d’action conjoint (PGAC), les signataires essaient de maintenir cet accord en dépit des mesures prises par les États-Unis pour tuer l’accord nucléaire, a rapporté l’agence iranienne IRNA citant Ria Novosti.
Affirmant que l’Iran avait proposé de tenir une réunion ministérielle de la commission mixte du PGAC, chargée de superviser l’application de l’accord nucléaire, Ryabkov a poursuivi : « Les pays qui restent dans l’accord, autant que je sache, jugent nécessaire de tenir une telle réunion, et nous pensons que le résultat de cette réunion devrait être un document politique en soutien au PGAC. »
Le haut diplomate russe a fait état des efforts de l’Iran et des trois pays européens signataires du PGAC — la France, le Royaume-Uni et l’Allemagne — ainsi que la commission de la politique étrangère de l’UE pour préparer des mesures compensant les pertes économiques de l’Iran.
« En d’autres termes, des mesures sont prises pour défendre le secteur économique, et nous espérons tous que la coopération avec l’Iran se poursuivra même dans le contexte des sanctions américaines », a-t-il ajouté.
Donald Trump a retiré le 8 mai les États-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien de 2015. Il a rétabli, à cette occasion, toutes les sanctions américaines levées dans le cadre de cet accord, y compris les sanctions secondaires qui frappent les entreprises étrangères qui continueraient de faire affaire avec Téhéran.
Les États-Unis ont appelé tous les pays à stopper complètement leurs importations de pétrole iranien d’ici le 4 novembre s’ils veulent échapper aux sanctions américaines rétablies après le retrait de Washington de l’accord sur le nucléaire iranien.
Source: PressTV