L’Algérie continuera de mener sa politique de façon souveraine et ne se soumettra à aucune pression étrangère. C’est ce qu’a déclaré le président de l’Assemblée populaire nationale algérienne (APN) le 2 juillet à Alger en réponse à la dernière campagne de critiques ayant visé son pays.
L’Algérie est un État indépendant, jouissant d’une pleine souveraineté et personne ne peut lui dicter sa politique. C’est ce qu’a affirmé Saïd Bouhadja, président de l’Assemblée populaire nationale algérienne (APN) lors de la séance de clôture de la session parlementaire ordinaire 2017-2018 le 2 juillet à Alger.
«L’Algérie est un État souverain, fort de ses institutions légitimes, qualifiée par de spécialistes de modèle de stabilité, de développement et d’édification démocratique aux niveaux arabe et africain», a affirmé le président du parlement algérien, cité par Algérie Presse Service (APS).
«L’Algérie refuse que quiconque lui dicte sa politique et la démarche à suivre et repose sur l’unité de son peuple, la solidité de ses institutions, les principes de sa politique extérieure et sa détermination constante à poursuivre son processus de construction et d’édification, sous la direction du président de la République, le moudjahid Abdelaziz Bouteflika», a-t-il ajouté.
Le responsable algérien a tenu ces propos en réponse aux dernières attaques que l’Algérie a essuyées à l’échelle internationale, en particulier sur la question de la sécurité dans la région du Sahel et l’épineux problème des migrants sahariens et subsahariens. Répliquant «aux mauvais donneurs de leçons», M. Bouhadja a affirmé que l’Algérie resterait «sereine et inébranlable» face aux attaques menées par certains cercles dont le discours exprime «la faillite politique».
En conclusion, réfutant toute raison valable pouvant justifier ces attaques, le parlementaire a souligné que «leur seul objectif est de donner une image négative et déformée de notre pays et de porter atteinte à la crédibilité de ses positions politiques sur des questions de principe, dans une tentative de dénigrement et d’affaiblissement de l’Algérie».
Les ministres des Affaires étrangères et de l’Intérieur, ainsi que le Premier ministre algérien se sont ensuite prononcés sur la question des migrations clandestines et sur l’éventuelle possibilité de créer des camps pour les migrants clandestins sur le sol algérien.
«La position de l’Algérie a été déjà exprimée, il y a deux jours, par le ministre des Affaires étrangères. L’Algérie n’acceptera pas d’accueillir des centres de ce genre», a-t-il indiqué, cité par le Huffington Post dans son édition du 1 juillet.
Il a également souligné que «les Européens sont en train de chercher où placer leurs centres».
Quelques jours plus tôt, le 27 juin, le ministre algérien des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, avait également déclaré que l’Algérie n’accepterait en aucun cas que des centres de rétention de clandestins soient ouverts sur son territoire au profit de l’Europe.
Source: Sputnik