Selon Média de guerre, instance médiatique de la résistance, l’armée israélienne poursuit se travaux à la frontière entre la Palestine occupée et le Liban. Deux bulldozers et trois véhicules de type Buklin s’attellent pour ériger dans la région du village al-Ghajar non loin du fleuve al-Wazzani un barrage de sable de 4 mètres de hauteur.
Auparavant, avaient été entamés des travaux de creusement d’une tranchée derrière le barrage technique.
Ce point fait partie des nombreuses régions situées sur le bord avant et où l’ennemi sioniste réalise des projets d’ingénierie, notamment de forage et d’édification de mur en béton, manifestement dans le but d’améliorer sa défense.
Selon Média de guerre, les nouveaux projets israéliens qui s’étendent désormais sur de grandes surfaces tout au long de la frontière entre le Liban et la Palestine occupée visent apparemment à faire obstruction aux tentatives d’attaque de la Résistance contre les colonies et les sites militaires situés dans le nord de la Palestine occupée.
« Ces projets reflètent l’ampleur des craintes israéliennes des menaces exprimées par Sayed Hassan Nasrallah d’entrer et de libérer la Galilée. Elles sont prises au sérieux par les Israéliens, surtout à la lumière des exploits réalisés par les unités spéciales du Hezbollah dans les combats féroces menés sur le sol syrien et qu’ils suivent de très près », conclut Média de guerre.
En parallèle a ses travaux terrestres ont lieu des exercices en mer pour des visées similaires.
A en croire le quotidien israélien Yediot Aharonot, des manœuvres maritimes hebdomadaires sont organisées afin de repousser une éventuelle opération des commandos du Hezbollah via la mer.
Il s’agit des manœuvres côte-mer qui se dérouleraient en prévision de toute tentative d’infiltration depuis les frontières du nord d’Israël, dit le rapport du journal israélien.
« Les eaux territoriales du nord d’Israël ont été qualifiées par l’armée de » maillon faible en termes opérationnels » car les particularités géographiques y empêcherait la vue des garde-côtes et favoriserait des agissements des commandos marine du Hezbollah. Ces commandos s’entrainent en ce moment pour pouvoir s’emparer des régions du nord d’Israël », poursuit le journal.
Yediot Aharonot écrit : « Le Hezbollah est aujourd’hui plus confiant que jamais en ses propres capacités à remporter des victoires militaires et cela est dû à sa présence et à ses victoires militaires en Syrie. En effet, l’armée israélienne se prépare à affronter un scénario bien précis, celui de l’infiltration secrète des commandos du Hezbollah à Nahariya, du tir des missiles anti-char, des obus de mortier et des tirs d’artillerie lourde depuis les côtes libanaises contre les navires de guerre israéliens ».
Toujours selon ce journal, les militaires israéliens auraient planté de nombreux détecteurs sur les frontières maritimes entre Israël et le Liban et se tiennent toujours en état d’alerte.
La brigade 914 de la marine israélienne mène ainsi des exercices hebdomadaires en prévision à toute éventualité. Selon l’un des commandants de cette brigade, » les navires de guerre libanais patrouillent en général non loin des frontières maritimes et tout pourrait arriver sans que le renseignement israélien puisse nous alerter à temps »
Sources : Média de guerre ; Press TV