Dans une interview avec Sputnik, la compagnie privée espagnole Esproenko International, spécialiste des services pétroliers et gaziers, a commenté la situation autour de la première phase des sanctions anti-iraniennes de Washington, entrée en vigueur le 7 août.
Le responsable des relations publiques d’Esproenko International, Carlos Toledo, a expliqué que l’entreprise avait commencé à travailler avec l’Iran en 2013, « lorsque des sanctions contre la République islamique ont été imposées par toutes les parties, à savoir l’Union européenne et les États-Unis ».
« Nous n’avons eu aucune concurrence sur le territoire iranien [à l’époque], ce qui nous a incités à entrer sur ce marché », a-t-il souligné.
Cependant, a-t-il ajouté, la société a dû faire face à une « concurrence énorme » en 2015 et réduire ses activités lorsque les sanctions anti-iraniennes ont été levées.
Maintenant que Washington a tenté d’étouffer l’économie iranienne et a mis en garde les entreprises européennes et américaines contre le commerce avec Téhéran, Esproenko International estime que tout cela est une nouvelle opportunité.
« Nous envisageons désormais la reprise des activités à un niveau supérieur. […] Jusqu’à présent, l’UE n’a adopté aucune sanction contre l’Iran. Et ce que disent les États-Unis est leur propre problème, pas le nôtre », a déclaré Toledo.
Il a ajouté que la société n’avait reçu aucune menace et que même si cela avait été le cas, elle les aurait ignorées.
Le deuxième paquet des sanctions US contre l’Iran devrait entrer en vigueur d’ici le mois de novembre.
Source: PressTV