L’opération d’assassinat du journaliste saoudien Jamal Khashoggi au consulat de son pays à Istanbul a fait de l’Arabie saoudite l’« enfant terrible » de la région du Moyen-Orient, c’est ce qu’a estimé le journaliste israélien Eyal Ziser.
En plus, cette affaire a provoqué la déception de Washington et de Tel-Aviv envers le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane.
Le journal Rai al-Youm relate une note écrite par l’éditorialiste israélien Eyal Ziser, pour le journal Israel Hayom, et qui dit :
« Il y a quelques semaines, l’on croyait que les relations entre Washington et Ankara allaient s’effondrer à cause des sanctions appliquées par Donald Trump en réaction à l’arrestation en Turquie du prêtre Andrew Brunson. L’on croyait aussi que l’Arabie saoudite allait devenir un État autour duquel serait axée la politique régionale de Donald Trump. Or, ces derniers jours, nous avons vu que la Turquie s’est rapprochée des États-Unis, alors que l’Arabie s’est retrouvée dans une situation conflictuelle avec les États-Unis. »
Selon l’analyste israélien, c’est le fait que le prince héritier Mohammed ben Salmane serait impliqué en personne dans l’assassinat de Jamal Khashoggi qui serait à l’origine de cette étrange situation, « une affaire qui a détruit l’image du courageux prince héritier du royaume saoudien ».
Par la suite, l’article ajoute que le prince héritier saoudien est un jeune homme immature et inexpérimenté qui, à travers une guerre par procuration contre l’Iran au Yémen, a conduit l’Arabie saoudite dans l’impasse, Riyad étant embourbé dans une guerre d’usure très coûteuse et à l’issue incertaine.
Source: Avec PressTV