Un accord a été obtenu pour faire appliquer la 1ère phase de l’accord de Suède entre la délégation nationale (armée yéménite + Ansarullah) et la coalition saoudienne, c’est ce qu’a annoncé une source yéménite faisant partie des discussions supervisé par l’ONU en vue de faire appliquer la trêve entrée en vigueur le 18 décembre à Hodeïda (ouest).
Et d’ajouter : « les deux parties se sont accordés sur le redéploiement des forces militaires à Hodeïda. Les forces yéménites (armée + Ansarullah) devaient se retirer des principaux ports de Salif et Ras Issa, alors que les mercenaires de la coalition saoudienne devraient se reculer 1 Km de la région de Kilo 7 vers l’est des moulins de la Mer Rouge, où 51000 tonnes de blé ont été entreposées par le Programme alimentaire mondial dans le but de nourrir plus de trois millions de personnes dans le besoin».
Cette source a précisé que « la délégation nationale a accepté de mettre en œuvre cette étape en détail, tandis que les représentants de la coalition lient l’application de cet accord à l’autorité locale après le retrait. Or, le chef de la mission d’observateurs de l’ONU, l’ex-général danois Michael Lollesgaard, a affirmé que l’autorité locale- selon l’accord de Suède- existe actuellement ».
« Concernant l’application de la 2ème étape du redéploiement à Hodeïda, les représentants de la coalition ont demandé du temps pour consulter leurs dirigeants saoudiens et émiratis, prouvant une fois de plus qu’ils sont des vassaux de la coalition et non pas des décideurs », a en outre révélé la source yéménite. Et d’ajouter : « Il existe des divergences entre les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite sur la proposition de la 2ème phase de l’accord présentée par les Nations Unies, alors que les représentants de la délégation nationale l’ont approuvée ».
Le prochain cycle de pourparlers dans le cadre du CCR (Comité de coordination du redéploiement) devrait être organisé dans une semaine avec pour objectif de finaliser un accord sur la deuxième phase.
Hodeïda est le principal port de la mer Rouge au Yémen, qui assure environ 70% des importations de produits alimentaires et de carburant du Yémen.
Sources : AlManar + Xinhua