L’Allemagne refuse de suivre au pas la Grande Bretagne et de placer l’aile politique du Hezbollah dans sa liste d’organisations terroristes.
Selon le site web du quotidien israélien Jerusalem Post, le porte-parole du ministère allemand de l’Intérieur (BMI) a dit: « Le BMI ne commente pas les récentes mesures liées à l’interdiction des activités du Hezbollah dans son ensemble; même s’il y a, dans certains cas, des raisons pour l’appliquer. »
« Selon la jurisprudence du Tribunal administratif fédéral, l’ensemble du Hezbollah est opposé à l’idée d’entente internationale au sens de la Loi fondamentale, car elle combat le droit à l’existence de l’État d’Israël avec des moyens terroristes…Un tel objectif est de nature antisémite », a toutefois ajouté le responsable allemand.
The Jerusalem Post a souligné que le ministère allemand de l’Intérieur avait donné une réponse similaire à cette affaire en 2008.
Il rapporte qu’à la lumière des informations recueillies par les services de renseignement allemands en 2018, « il y aurait en République fédérale 950 membres du Hezbollah qui collecteraient des fonds, recruteraient de nouveaux membres et répandraient l’idéologie antisémite mortelle du Hezbollah ».
Le Hezbollah n’est pas un parti antisémite mais un mouvement de résistance qui a lutté contre l’occupation israélienne du sud-Liban et qui estime que l’usurpation de la Palestine par les sionistes est un acte de grande injustice contre le peuple palestinien autochtone. A laquelle ont largement contribué les crimes allemands nazis commis contre les juifs d’Europe durant la seconde guerre mondiale.
Sous la pression des milieux sionisants, les pays occidentaux ont adopté une définition de l’antisémitisme qui inclut l’antisionisme. Une mesure destinée à diaboliser les revendications pour les droits du peuple palestinien et ceux qui les défendent, et à légitimer les horreurs commises contre lui.