Le nombre d’Américains en faveur de sanctions contre la politique israélienne de colonisation a augmenté de 9% au cours de la dernière année et se situe maintenant à 46%, selon un nouveau sondage publié vendredi mené par la Brookings Institution, un centre de réflexion basé à Washington.
Selon les sondages menés avant et après les élections présidentielles américaines du 8 novembre, le soutien en faveur de mesures punitives contre « Israël » a augmenté parmi les membres des deux principaux partis: 60% des démocrates et 31% des républicains soutiennent des sanctions économiques et autres pénalités, comparativement à 49% et 26% en novembre 2015, rapporte le site israélien i24.
Les sondages ont également montré que 46% des Américains encourageraient une action de la part du président Barack Obama à l’ONU visant à faire pression sur « Israël » concernant les négociations de paix bloquées avec les Palestiniens. Seuls 27% s’opposeraient à une telle mesure, tandis que 25% se montrent indécis.
L’écart entre les démocrates et les républicains continue à se creuser concernant le soutien américain à une éventuelle résolution de l’ONU approuvant l’Etat palestinien.
51% des démocrates soutiendraient cette position (contre 39% l’année dernière), tandis que l’opposition républicaine est passée à 51% (contre 43% l’an dernier).
Dans l’ensemble, 31% des personnes interrogées ont déclaré que les États-Unis devaient s’opposer à une telle résolution de l’ONU alors que 34% y sont favorables et 32% prônent l’abstention.
Une nette majorité d’Américains (76%) a déclaré qu’ « Israël » était un allié important des États-Unis.
55% des démocrates et 24% des républicains estiment qu’Israël est un « fardeau. »
Alors que la majorité des Américains (57%) souhaite que le président élu Donald Trump joue le rôle de médiateur impartial entre « Israël » et les Palestiniens, il se penchera, selon eux, en faveur de l’entité sioniste dans la plupart des négociations entamées.
Les sondages ont été effectués du 5 au 14 octobre et du 18 au 23 novembre 2016 sur un échantillon de 2.570 personnes et ont affiché des marges d’erreur de 2,5% à 3,04%.
Source: Sites