La porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères, Lolwa Al Khater, a réagi à la demande formulée par l’Arabie saoudite, l’Égypte, les Émirats arabes unis et Bahreïn d’expulser les forces du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) en s’interrogeant : « Est-il possible qu’une base du CGRI soit présente à quelques pas de la base américaine d’al-Udeid ? »
« Les allégations sur la présence des forces du CGRI sont sans fondement », a affirmé Lolwa Al Khater.
La porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères n’a pas nié que son pays entretenait des relations avec l’Iran. « Le Qatar importe des denrées alimentaires de l’Iran en vue de minimiser les répercussions du blocus imposé à son pays », a-t-il expliqué.
Cette autorité qatarie a également évoqué le partenariat de son pays avec l’Iran concernant le champ gazier de Pars-Sud, affirmant que le Japon, les Pays-Bas, l’Inde et le Royaume-Uni achètent le gaz qui en est extrait.
« En dépit de leurs divergences avec Doha, les Émirats arabes unis achètent une grande quantité d’énergie au Qatar », a précisé Al Khater.
L’Arabie saoudite, Bahreïn, les Émirats arabes unis et l’Égypte ont rompu le 5 juin 2017 leurs relations diplomatiques avec le Qatar, l’accusant de soutien au terrorisme et d’entretenir des relations trop étroites avec l’Iran, et lui ont imposé un blocus.
De son côté, Doha balaie d’un revers de main toutes ces accusations en les qualifiant de sans fondement. Malgré les efforts déployés par certains pays pour assurer une médiation entre Doha et Riyad, cette crise diplomatique persiste.
Source: PressTV