Un colonel russe, conseiller militaire en Syrie, a été tué à Alep à la suite d’un bombardement des rebelles, a annoncé mercredi l’armée russe. « Le colonel Rouslan Galitskiï a succombé à l’hôpital des suites de ses blessures. Les médecins de l’armée russe ont lutté pendant plusieurs jours pour sauver sa vie », a indiqué l’armée citée par les agences russes.
L’officier, l’un des plus hauts gradés tués en Syrie depuis le début de l’intervention russe, a été blessé il y a quelques jours lors d’un tir d’artillerie rebelle à Alep-Ouest, zone sous contrôle gouvernemental.
« L’officier a été blessé lors de bombardements perpétrés par des militants de la soi-disant « opposition » de l’un des quartiers résidentiels d’Alep-Ouest », a déclaré le ministère russe de la Défense dans un communiqué.
Rouslan Galitskiï, dont la date de la mort n’a pas été précisée, commandait un régiment de chars basé à Oulan-Oude en Sibérie, selon des médias russes.
Selon RT, 22 militaires russes sont morts en Syrie dans le cadre de l’intervention lancée le 30 septembre 2015 par la Russie pour soutenir le pouvoir syrien: dont cinq qui sont décédés dans le crash d’un hélicoptère, abattu dans le nord-ouest de la Syrie, et deux femmes médecins de l’armée russe tuées lundi dans le bombardement de leur hôpital de campagne par les miliciens à Alep, selon Moscou.
Le cas le plus célèbre est d’après RT celui du jeune lieutenant russe Alexandre Prokhorenko, 25 ans, qui avait ordonné à l’aviation russe de bombarder sa propre position, alors qu’il était encerclé par les djihadistes takfiristes de Daesh (Etat islamique-EI), plutôt que de tomber entre leurs mains .
Sources: AFP; RT