Cela fait quatre jours que les « pirates » de Sa Majesté Elizabeth II, sur l’ordre des Américains et des Israéliens continuent à détenir illégalement un superpétrolier avec à son bord quelque 2 millions de barils de pétrole iranien.
L’assaut donné contre le pétrolier a eu lieu dans les eaux internationales et a impliqué des commandos armés.
Cet acte d’agression est largement suffisant pour déclencher une riposte iranienne. Cette perspective n’est d’ailleurs pas à écarter. Surtout que les commandos de Sa Majesté ont mis tout leur art de guerrier de pacotille à ramener de force le tanker et les membres d’équipage, à les détenir en otage pour 14 jours.
Le vice ministre des Affaires étrangères, Abbas Araqchi, qui annonçait, le dimanche 7 juillet, lors d’un point de presse le franchissement par l’Iran du seuil de 3,67 % d’enrichissement de l’uranium a très clairement mis en garde le Royaume-Uni, dont l’acte viole le droit international :
« Aucune loi ne permet aux Britanniques de mettre ainsi le grappin sur ce tanker qui devra très rapidement être dessaisi. Sur la base des divers traités en vigueur dans le monde, notamment dans les domaines des mers et des océans ainsi que la navigation dans les eaux libres, tous les navires, qu’ils soient commerciaux ou non, sont autorisés à naviguer dans les eaux libres internationales et ne doivent en aucun cas être perturbés ; sur cette base, la saisie par la marine britannique du pétrolier « Grace 1 » contredit tous les traités internationaux et aucune justification telle que le navire transportait du pétrole pour la Syrie, ne peut légaliser une telle action. Même si cette allégation de Londres était juste, aucune des réglementations internationales ou des résolutions du Conseil de sécurité n’interdisait l’envoi de pétrole en Syrie, d’autant plus que cette allégation était fondamentalement fausse et inexacte. La République islamique d’Iran se réserve le droit de porter plainte contre le gouvernement britannique auprès des instances internationales, à la fois pour la violation du droit international et pour les dommages, car le pétrolier est immobilisé pendant deux semaines, ce qui provoquera des dégâts. »
« Il est désormais impossible de faire la distinction entre la Grande-Bretagne et les pirates qui pillent dans les eaux en Somalie ou dans le sud de l’Afrique et les actions du gouvernement britannique sont un exemple manifeste de piraterie maritime. La marine iranienne est d’ailleurs largement impliquée dans la lutte contre les pirates de mer. Pour le reste, la démarche de la Grande-Bretagne est entièrement un acte de provocation. Bien sûr, l’Iran est en mesure de riposter à cet acte illégal, puisque le pétrole britannique provient du golfe Persique ou des eaux libres telles que la mer Méditerranée et la mer d’Oman, où la marine iranienne est présente. Du point de vue du droit international, l’Iran a le droit de faire de représailles.
Dans le passé, les Britanniques commettaient des actes de piraterie soit ouvertement soit clandestinement. À présent ils récidivent. Pourquoi ? Ils veulent sans doute redorer le blason des États-Unis. En effet, à travers de tels actes, les Anglais cherchent à retrouver leur place d’antan sur la scène internationale. Mais ils font fausse route et se trompent lourdement. Samedi une certaine information faisait état d’un bâtiment britannique stoppé dans le golfe Persique… Londres l’a démentie, mais l’info a fait son effet… Alors qu’il menaçait de se retirer de l’accord de Vienne, Londres vient d’annoncer qu’il s’estime toujours lié par le texte, et ce, après l’annonce de la réduction des engagements iraniens conformément aux termes du PGAC».
Source: Avec PressTV