Les forces yéménites (armée + Ansarullah), qui gouvernent le nord du Yémen, se sont dit prêts à porter de nouvelles frappes contre l’Arabie saoudite si leurs tentatives d’amorcer une désescalade s’avéraient infructueuses.
«Des préparatifs d’envergure sont en cours pour des frappes illimitées et puissantes qui suffiront pour infliger une défaite à l’agresseur au cas où les efforts de paix ainsi que le dialogue ne seraient pas couronnés de succès», a indiqué le Conseil politique dans un communiqué cité par la TV, rapporte Sputnik.
Le Conseil politique a ajouté que l’attaque contre les sites pétroliers saoudiens était «la partie émergée de l’iceberg» par rapport à leurs capacités.
Le 20 septembre, les forces yéménites avaient déjà proposé de mettre fin à leurs attaques de drones et tirs de missiles si la coalition militaire dirigée par Riyad faisait de même.
Cette initiative intervient après que les forces yéménites eurent revendiqué les attaques du 14 septembre dernier contre des infrastructures pétrolières saoudiennes.
Tirs de missiles sur les mercenaires saoudiens
Le mercredi 2 octobre, l’unité balistique de l’armée yéménite et d’Ansarullah ont pris pour cible avec trois missiles de type Zelzal-1 le lieu de rassemblement des mercenaires de la coalition saoudienne dans la région de Hirane, dans la province de Hajjah, au nord-ouest du Yémen.
Simultanément, les tireurs d’élites yéménites ont mené une opération dans la même région faisant un mort et neuf blessés parmi les mercenaires saoudiens.
Une source militaire yéménite citée par la chaîne Al-Masirah a déclaré que ces attaques aux missiles survenaient en représailles à la poursuite des bombardements de la coalition dirigée par l’Arabie saoudite sur différentes régions du Yémen.
Les avions de combat saoudiens ont mené durant les 12 dernières heures plus de 34 frappes aériennes contre la province de Saada, au nord du Yémen.
Ces frappes continuent alors que la proposition de paix yéménite. Or la poursuite des agressions est une réponse négative à l’offre d’Ansarullah.
Source: Médias