Un responsable du Renseignement du Corps des Gardiens de la révolution islamique en Iran (CGRI) a expliqué l’importance de l’opération qui a abouti à l’arrestation de l’opposant iranien hostile à la révolution Rouhollah Zam, en réponse aux allégations véhiculées dans les médias occidentaux.
« La caractéristique la plus importante de cette opération est sans aucun doute la structure des informations délicates, sur plusieurs catégories, à travers laquelle on a pu ,en plus des procédés soft war d’intelligence, procéder à une séparation entre la cible et un ensemble de protections sécuritaires qui lui avaient été fournies par des renseignements étrangers. Ce qui a permis de l’entrainer dans le piège que lui a tendu le renseignement des CGRI », a indiqué cette source sous le couvert de l’anonymat pour l’agence iranienne fars News.
Dans son communiqué publié le lundi 14 octobre par l’agence iranienne Fars News, le CGRI, armée d’élite iranienne révèle que Zam est dirigé par le renseignement français et l’accuse de propagande, de tentatives de semer l’insécurité et le chaos, et d’inciter aux actes violents et terroristes en Iran.
Dans les médias occidentaux est véhiculée qu’il a été arrêté parce qu’il est un journaliste.
« Selon la nature des choses, l’arrestation d’une personne qui publiait des mensonges sur la République islamique d’Iran sous couvert du travail journalistique ne peut être la cible principale d’une opération si dangereuse dans sa planification et sa mise en exécution », a poursuivi le responsable des gardiens de la révolution.
Zam détenait sur Telegram une plateforme médiatique baptisée Amed News à travers laquelle il diffusait des informations erronées hostiles au pouvoir iranien et destinées à l’affaiblir.
« L’homme capturé constitue le nœud central d’un réseau d’échanges de messages et de soutien au courant de Amed News à l’intérieur et à l’extérieur du pays », a-t-il ajouté, assurant que les résultats de cette opération seront rendus publics dans l’avenir prochain.
Selon la source des CGRI, le site en question est « une fenêtre d’un système complexe des renseignements qui a été réalisée par des services de renseignements ennemis pour semer la discorde au sein de la société et la division parmi les responsables iraniens et pour altérer le tissus social du pays ».
Téhéran accuse Amed News d’avoir joué un rôle actif dans la «sédition» de l’hiver 2018-19, en allusion au mouvement de contestation émaillé de violences qui a éclaté dans certaines régions iraniennes.
L’opération des CGRI « a permis d’infiltrer un système compliqué sur lequel s’appuie la guerre douce menée contre l’opinion publique interne », estime le responsable des Gardiens. Par la guerre douce, les responsables iraniens font allusion à la guerre psychologique et médiatique menée contre leur pays et son pouvoir politique.
Et de conclure que le renseignement des CGRI a pu « inventer à partir de moyens innovateurs, de nouveaux mécanismes capables de franchir les prévisions et les estimations de services de renseignements ennemis et de surprendre l’ennemi ».