Dans son dernier discours, le numéro un du Hezbollah sayed Hassan Nasrallah a fait allusion à une arme qui a été utilisée pour la première fois le jeudi 31 octobre dernier pour repousser un drone israélien qui survolait l’espace aérien au-dessus du Liban-sud. Selon le site d’information en ligne libanais «180 degrés » , l’appareil repoussé, de type Hermès-450, survolait la ville de Nabatiyeh à une hauteur de 5 km.
« L’ennemi s’est arrêté sur ce point-là et il a eu raison de le faire, sur le courage, car il ne s’attendait pas à ce que la Résistance ose utiliser ce genre d’arme convenable qui a été utilisée hier,… la Résistance a prouvé qu’elle ose le faire et qu’elle tient entièrement ses promesses et respecte sa décision de défendre le pays et de préserver sa souveraineté », a dit sayed Nasrallah le vendredi 1er novembre.
Et le discours de sayed Nasrallah semble vouloir confirmer ces doutes. « c’est un message qui touche une situation d’une grande gravité de point de vue dissuasif : celui de posséder un système de défense antiaérienne, souple et efficace, capable de causer des difficultés aux drones israéliens de reconnaissance, piégés ou équipés de missiles, lesquels constituent le fer de lance du plan de l’armée israélienne pour faire face aux missiles de haute précision au Liban », a écrit le site 180 degrés, selon lequel sont également compromis par cet armement les hélicoptères quelque soient les missions qui leur sont confiées, et les avions militaires en vol à basse altitude..
Toujours selon « 180 degrés », les renseignements militaires israéliens croient deviner depuis un certain moment que le Hezbollah possède un armement anti aérien, maniable sur l’épaule.