C’est une règle fréquente chez l’armée d’occupation israélienne dans ses guerres: elle effectue une frappe particulièrement meurtrière durant le laps de temps entre la conclusion d’un cessez-le-feu et son entrée en vigueur.
Ce fut le cas aussi dans la nuit de mercredi à jeudi. Dans un bombardement aérien, elle a tué huit membres d’une même famille, les Abou Malhous, dont cinq enfants, selon le ministère de la Santé dans la bande de Gaza. Leur maison familiale se trouve à Deir al-Balah dans le sud de la bande de Gaza.
Et pour se justifier, l’armée israélienne a donné des informations mensongères sur son père de cette famille. C’est un « commandant du Jihad islamique » chargé de tirer des roquettes sur Israël, a prétendu le porte-parole de l’armée israélienne, Avichay Adraee, en décrivant Rasmi Abou Malhous.
Alors que les habitants de la bande de Gaza et des membres de sa famille ont affirmé qu’il était un officier de la police militaire de l’Autorité palestinienne.
Un autre porte-parole de l’armée israélienne, Jonathan Conricus, a indiqué à l’AFP qu’il cachait notamment des munitions à son propre domicile. Une information factice qui tourne dans le même bain que la première.
Israël ne s’est jamais ménagé dans ses offensives de tuer les civils palestiniens. Et surtout avant l’entrée en vigueur du cessez-le feu. Il avait fait de même lors de la guerre 2006 contre le Liban, lorsque ses avions ont bombardé et détruit plusieurs bâtiments d’un quartier résidentiel, dans la banlieue sud de Beyrouth, quelques heures avant l’entrée en vigueur du cessez-le-feu.
Ce genre de massacre et son timing surtout semblent vouloir envoyer un message bien vicieux: Israël doit avoir le dernier mot, lequel doit être nécessairement le plus sanguinaire. Serait-ce pour pallier entre autre aux pertes qu’il a subis.
Source: Divers