Durant les émeutes qui battent leur plein en Irak, le port Oum al-Kasr qui se trouve dans la province de Bassorah au sud de l’Irak a lui aussi été pris cible.
A deux reprises, des groupes extrémistes disposant manifestement d’un soutien internationale et régional ont tenté d’occuper cette principale artère économique irakienne.
Au cours du mois de novembre, des manifestants sont parvenus à bloquer les routes qui mènent vers ce port, barrant la voie à ses employés. Et les forces de sécurité ont du recourir aux moyens forts pour les ouvrir.
Selon le site d’analyse al-Waght, ce sont les Américains et leur alliés régionaux, les saoudiens et les émiratis qui sont accusés d’être derrière les tentatives destinés à stopper les activités de ce port pour faire pression sur le gouvernement irakien et l’amener à démissionner.
C’est à travers ce port situé sur la frontière commune avec le Koweït que le pétrole irakien est exporté, et par lequel transite 80% des importations irakiennes. Suite à la première attaque perpétrée contre lui, les pertes qui ont découlé de sa fermeture ont dépassé les 6 milliards de dollars.
Ayant éclaté au début du mois d’octobre pour réclamer des revendications légitimes de nature sociale et économique, et pour protester contre la corruption qui ronge ce pays, les manifestations ont été détournées de leurs objectifs premiers. D’innombrales groupuscules aux origines louches les ont infiltrées, causant des violences inouïes, auxquelles les forces de sécurité ont riposté avec violence aussi.
Les Etats-Unis et leurs alliés régionaux, saoudien et émiratis sont accusés de commanditer ces violences afin de pousser le Premier ministre Adel Abdel Mahdi à démissionner. Ils lui en veulent pour avoir opéré une ouverture vers la Chine et la Russie, et pour avoir refusé de rompre avec l’Iran. De surcroit, il a ouvert le poste frontalier AlQaïm-AlBoukamal entre son pays et la Syrie. Malgrè toutes leurs tentatives pour l’en empêcher.