Depuis le martyre de son père, le valeureux général Qassem Soleimani, assassiné dans un raid américain en Irak le 3 janvier dernier, sa fille Zeinab s’est plusieurs fois prononcée devant le public iranien.
Sa plus récente intervention remonte à ce vendredi. Lors de la prière du vendredi, dans la ville natale de son père, Kermane, elle s’en est pris violemment aux Etats-Unis et à Israël.
« A tous les oppresseurs sur terre, en l’occurrence les Etats-Unis et Israël, sachez que votre bêtise a éternisé le souvenir de mon père à jamais », a-t-elle assuré dans son allocution prononcé en arabe, estimant qu’il a laissé derrière lui « des milliers Qassem Soleimani»
Selon elle « le sang de son père sera notre pont pour que nous priions à al-Quds », Jérusalem occupée.
Au début de son allocution, elle a tenu à remercier tous les citoyens dans le monde, dont le monde islamique, pour avoir compati avec son père « qui a lutté pour tous les déshérités de la terre ».
« Le porteur de l’étendard s’en est allé pour que l’Iran et les Iraniens restent. Le martyr s’en est allé pour garder notre honneur sauf. Il a montré au monde entier qui est le grand Satan… Mon père est comme un flacon de parfum, qui, lorsqu’il est brisé, répand sa senteur partout », avait-t-elle dit auparavant, en persan, devant un parterre de fidèles dans la mosquée de Kerman.
Sa première apparition avait eu lieu eu lendemain de l’assassinat de son père, en présence du président iranien cheikh Hassan Rohani, lorsqu’elle lui a demandé, toute en larmes « qui va venger mon père? si mon père était vivant, il aurait vengé ceux qui sont assassinés? »
Agée de près de 28 ans, Zeinab est très active en Iran, où elle dirige une association destinée aux familles de martyrs de l’Axe de la résistance.