Une version du Noble Coran traduite en hébreux en Arabie saoudite comprend quelques 300 « fautes de traduction », laissant penser qu’elles ont été commises volontairement pour adhérer le plus à la version de la Thora.
Selon le chercheur palestinien dans les affaires israéliennes, cité par l’agence palestinienne Shehab news, Alaeddine Ahmad, c’est le complexe du roi Fahd pour l’impression du Noble Coran qui a effectué la traduction en question. Cette institution située dans la ville sainte de Médine a déjà traduit le Livre saint en 63 langues.
M. Ahmad précise que lors de sa révision de cette version du Coran, il a trouvé 300 erreurs environ.
Elle contient des erreurs catastrophiques affectant la foi islamique, a-t-il dénoncé.
Selon lui, l’une des fautes les plus graves est que le mot « temple » y remplace le mot « mosquée » dans le 7ème verset de la sourate al-Isra, et qui fait allusion à la mosquée al-Aqsa. Le mot « mosquée » y est ajouté mais entre guillemets. (photo à droite)
Les juifs sionistes avancent comme mythe que le temple du prophète Salomon, connu en arabe par l’appellation le prophète Soleïman se trouve sous la mosquée al-Aqsa, lieu à partir duquel le messager de l’Islam Mohamad (S) a effectué son voyage céleste. D’ailleurs, le Coran le reconnait comme étant l’un des prophètes de Dieu.
Dans son tableau qui répertorie les noms des prophètes, cette traduction en hébreux du Coran ne cite pas le nom de Mohamad (S), constate M. Ahmad. Ni celui du prophète Issa (Jésus). Il en est de même dans l’un de versets qui comprend le nom d’Ismaïl, il n’y figure plus. Etant donné que la religion juive ne les considère pas tels quels.
« À la fin du Coran, le prophète Ibrahim est identifié comme étant le père d’Isaac et de Jacob et non celui d’Ismaïl, un effort qui se veut être compatible avec la version de la Thora », a accusé le chercheur palestinien.
Lors d’un contact avec un autre chercheur travaillant pour une librairie de Haïfa dans les territoires occupés, Ibrahim Saleh Abbaci, Ahmad rapporte que celui-ci lui a confié que les erreurs commises vont bien au-delà des 300. « Il m’a dit que la traduction des versets coraniques dans certaines paragraphes s’est faite sur le même style que celui de la Thora », rapporte M. Ahmad.
Dans d’autres cas, les visées des erreurs de traduction sont plus pernicieuses. Comme c’est le cas du terme « Promesse », évoqué dans certains versets coraniques, comme celui « Et ils disent c’est quand cette promesse si vous êtes sincères ». Il est traduit par le mot « jugement ».
Dans le reportage réalisé par l’agence Shehab news, M. Ahmad indique que le traducteur de cette version hébraïque est un certain D. Assaad Namir Bssoul : « c’est un palestinien qui vit aux Etats-Unis depuis 20 ans », a-t-il précisé.
Estimant que ces erreurs sont volontaires et relèvent d’une fausse interprétation aux intentions sournoises, il pense que l’Arabie saoudite est pleinement impliquée , d’autant qu’elle a été révisée et corrigée par D. Taycir Hassan Mohamad al-Azzam qui travaille pour le complexe Fahd en question et sa préface a été réalisée par le ministre saoudien de Affaires islamiques, Abdel Latif ben Abdel Aziz al-Cheikh.
Selon l’agence palestinienne Shehab news, quelques jours après la diffusion de son reportage, le complexe Fahd en question a retiré le coran en hébreux de son site en ligne.
Cette publication a ravivé les théories qui accusent les Saoud d’être une tribu juive qui fait semblant de faire partie des musulmans. A l’instar des Marrane, les Juifs de la péninsule Ibérique et de ses colonies (Espagne, Portugal, Amérique latine) convertis au catholicisme qui continuaient à pratiquer leur religion en secret.
Source: Divers