Le prince Tamim ben Hamad Al-Thani est arrivé mardi 25 février à Alger, indique un communiqué de la présidence algérienne pour une visite officielle d’un jour dans le pays.
Celle-ci intervient cinq jours après la décision des autorités algériennes d’expulser le directeur général de la compagnie qatarie de téléphonie mobile Ooredoo-Algérie. Sans donner aucune explication. Les médias algériens, citant des sources proches du dossier, avaient avancé que cette expulsion est due au fait que les plus hautes autorités du pays n’auraient pas apprécié sa décision de procéder à une vague de licenciements parmi les cadres algériens.
Mais cette visite intervient aussi dans le cadre de tentatives de rapprochement envers l’Algerie, de la part des pays du Golfe et de la Turquie.
Le 22 fevrier, le général-major Saïd Chengriha, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP) par intérim, est en visite officielle aux Émirats arabes unis.
Jeudi 6 février, le Président Abdelmadjid Tebboune a reçu le ministre saoudien des Affaires étrangères, l’émir Fayçal Ben Farhane Al-Saoud, qui lui a remis une lettre du roi Salmane l’invitant à effectuer une visite au royaume d’Arabie saoudite.
Auparavant, trois jours après le sommet régional d’Alger sur la crise libyenne, le Président turc est arrivé le 26 janvier en Algérie dans le cadre d’une visite d’État de deux jours à l’invitation de son homologue Abdelmadjid Tebboune.
Le Qatar figure avec la Turquie parmi les soutiens du Gouvernement d’union nationale (GNA) libyen basé à Tripoli et dirigé par Fayez el-Sarraj. Après l’annonce d’Ankara d’envoyer des troupes en Libye, Alger a manifesté à plusieurs reprises son refus de toute ingérence étrangère dans ce pays.
De leur côté, les Émirats arabes unis, l’Arabie saoudite et l’Égypte soutiennent le maréchal Khalifa Haftar, commandant de l’Armée nationale libyenne (ANL).
Source: Avec Sputnik