Les militaires iraniens ont testé les missiles sol-air S-300 livrés par Moscou à l’occasion des exercices Défenseurs du ciel 7 qui se sont déroulés durant ces trois derniers jours dans le pays. Selon un expert iranien, Téhéran compte poursuivre prochainement les tirs d’entraînement de S-300.
L’armée iranienne poursuivra les tirs des missiles sol-air S-300, a annoncé à Sputnik Abouzar Bagheri, expert en sécurité et analyste politique de l’organisation iranienne du Basij, qui relève du Corps des gardiens de la révolution islamique.
« Les systèmes de défense antiaérienne S-300 qui ont été livrés à l’armée iranienne participeront prochainement à d’autres exercices et aux défilés militaires. Nous le ferons régulièrement (…). Les manœuvres Défenseurs du ciel 7 sont la première occasion de tester ces systèmes. D’autres exercices permettront de tester les S-300 à leur puissance maximale compte tenu des particularités géographiques et climatiques de notre pays », a indiqué M. Bagheri.
Selon l’expert, Téhéran utilise ces missiles sol-air à des fins purement défensives.
« L’Iran a besoin d’armes pour protéger son territoire et ses frontières, il n’entend pas les utiliser pour envahir d’autres pays. L’Iran utilise ses systèmes de missiles S-300 pour garantir son potentiel de défense et renforcer la sécurité du pays », a noté l’expert de la sécurité.
À la mi-décembre, l’ambassadeur iranien en Russie Mehdi Sanai a annoncé que la Russie avait achevé la livraison de systèmes de missiles sol-air S-300 en Iran. Les missiles ont été remis à la base iranienne de la défense antiaérienne Khatam al-Anbiya.
Selon Farzad Esmaili, commandant de la base de Khatam al-Anbiya, plus de 17 000 militaires sont engagés dans les exercices Défenseurs du ciel 7 (Modafe’an-e Aseman-e Velayat 7) qui se déroulent depuis le 26 décembre sur un territoire de presque 496 000 km² situé dans les provinces de Bouchehr, du Hormozgan et du Khouzistan.
L’armée iranienne teste les S-300 de fabrication russe pour améliorer sa tactique de défense, a expliqué le général Esmaili.
Source: Avec Sputnik