Le professeur Didier Raoult est revenu sur la gravité de l’épidémie de coronavirus, dans une vidéo réalisée par l’Institut hospitalo-universitaire (IHU) Méditerranée, où il exerce ses fonctions.
Estimant que la pandémie touchait à sa fin, l’infectiologue s’est autorisé à tirer un premier bilan, soulignant les faibles taux de mortalité liés au Covid-19.
«Tout le délire autour de la gravité monstrueuse de cette maladie est déraisonnable. Ce n’est pas vrai. Globalement ça ne présente pas à la fin une surmortalité exceptionnelle. C’est grave chez les sujets déjà à risques, qu’il fallait essayer de détecter et de traiter le plus tôt possible», a-t-il ainsi expliqué dans cet entretien filmé.
Selon lui, l’épidémie prend une forme de cloche qui est «très banale, pour les maladies virales», soulignant qu’elle se comportait comme toutes les autres.
Et d’exprimer encore une fois ses doutes quant à un éventuel rebond. «On voit qu’on s’approche de la fin. Les réanimations se vident, la mortalité diminue. Tout ça est en train de disparaître. Personne ne sait si ça réapparaîtra l’année prochaine».
Une faible contagiosité en fin de compte
Le professeur Didier Raoult a également avancé le faible taux d’hospitalisation des plus jeunes, estimant pour sa part ne pas avoir eu affaire à des «forme exceptionnelle de gravité chez l’enfant».
Selon l’infectiologue, la contagiosité du virus a été également surestimée, et s’avère moins importante que prévue.
«La contagiosité ne paraît non plus si extraordinaire qu’on le disait. On peut estimer […] que peut-être 3% de la population a été touchée. C’est beaucoup moins qu’une grippe par exemple. La contagiosité n’a pas été extrême et elle est probablement de plus en plus basse puisqu’on est en fin d’épidémie», déclare-t-il dans cette vidéo.
Dans une précédente intervention filmée, Didier Raoult avait déjà expliqué ne pas croire à la possibilité d’une seconde vague épidémique. Il avait affirmé que la pandémie était en train de disparaître, estimant que 99% des cas devraient avoir eu lieu «aux alentours du 19 mai». L’Agence régionale de santé (ARS) PACA avait critiqué cette position.
Source: Sputnik