La police d’occupation israélienne a mené une série d’arrestations parmi les militants palestiniens, les interdisant d’avoir accès à la mosquée d’Al-Aqsa, qui se prépare à rouvrir ce dimanche, ont rapporté les médias palestiniens.
Le Waqf islamique, qui administre la mosquée Al-Aqsa, a fermé la mosquée et le dôme du Rocher le 15 mars afin d’empêcher la propagation du nouveau coronavirus.
Parmi les personnes détenues figurait cheikh Ekrima Sabri, le prédicateur de la mosquée Al-Aqsa et l’ancien grand mufti d’AlQuds occupée.
Les services de renseignements israéliens l’ont arrêté, après avoir pris d’assaut son domicile dans le quartier d’Al-Sawana. Il a été libéré sous condition de s’abstenir à se rendre à la mosquée d’Al-Aqsa pendant une semaine, avec une possibilité qu’elle soit prolongée de plusieurs mois, ont rapporté les médias palestiniens citées par le site AlQuds al-Arabi.
L’ancien grand mufti avait déjà reçu une interdiction de quatre mois qui a expiré il y a deux semaines.
Cheikh Sabri a affirmé que pendant sa détention, il avait été inculpé « d’incitation et de participation à des manifestations » contre l’occupation. Il a pourtant nié ces accusations, vu qu’il n’y avait eu aucune manifestation lors de confinement lié au coronavirus.
Le chef du Hamas, Ismail Haniyeh, a condamné l’arrestation de M. Sabri, la qualifiant de « nouvelle attaque contre notre droit au culte et notre accès au lieu saint, et faisant partie du plan pour le débarrasser des fidèles ».
Outre M.Sabri, les forces d’occupation ont arrêté et interdit d’accès à la mosquée d’AlAqsa plusieurs instituteurs et institutrices ainsi que des militants originaires de la ville sainte d’AlQuds occupée.