Selon le Wall Street Journal, Donald Trump veut réduire les effectifs militaires américains déployés en Allemagne. Voulant ramener leur nombre à 25.000 sur les 34.500 présents jusque là.
«Actuellement, environ 34.500 soldats américains sont déployés en Allemagne, ce qui représente environ 70% du nombre total de troupes américaines en Europe, ce qui a fait de l’Allemagne un tremplin pour les États-Unis et même l’OTAN contre la Russie. Les deux divisions d’infanterie américaines (photo) sont non seulement bien entraînées, mais aussi extrêmement bien équipées. Les hélicoptères militaires américains les plus avancés, tels que Apache, Black Hawk et Chinook, ainsi que les chars de combat principaux M1-A1A2 à passage intégral. Deux divisions d’infanterie étaient équipées respectivement de plus de 150 et de plus de 360 véhicules », précise le site militaire en ligne chinois Sohu Military .
la décision de Washington est du à un sérieux refroidissement des relations avec Berlin.
Selon certains rapports, les principaux opposants à la présence américaine en Allemagne sont les Allemands eux-mêmes, qui étaient extrêmement mécontents des actions des États-Unis sur le territoire de leur pays.
L’urgence de l’évacuation des troupes et des équipements militaires américains est également mise en évidence par le fait qu’elle s’effectue à l’aide de 30 avions de transport militaire C-17, ce qui est totalement sans précédent.
Plusieurs dossiers ont alimenté cette dégradation des relations entre les deux alliés de longue date et membres de l’OTAN: l’accord sur le nucléaire iranien, le soutien de Berlin au gazoduc avec la Russie Nord Stream-2, l’affaire de la mise sur écoute par la CIA des téléphones portables des responsables allemands, à leur tête la chancelière Angela Merkel et autres..
Néanmoins, selon la publication allemande Der Spiegel, Washington n’a pas informé les autorités allemandes de ses plans et a commencé à retirer ses forces armées de son propre chef.
Le député Johann Wadephul, un responsable du parti conservateur CDU de la chancelière Angela Merkel, n’a pas manqué de le faire remarquer. Selon lui ce retrait montre que l’administration Trump «néglige un devoir élémentaire du leadership : impliquer les partenaires de l’alliance dans le processus de prise des décisions ».
Il constitue également « une piqûre de rappel » pour inciter les Européens à prendre davantage de responsabilités pour leur propre défense, a-t-il ajouté samedi dans un communiqué, estimant que seules la Chine et la Russie pouvaient trouver avantage à la « discorde » entre alliés de l’Otan.
Source: Divers