Deux organisations irakiennes, membres des Unités de mobilisation populaire (Hachd al-Chaabi) viennent d’accuser le régime israélien d’avoir effectué des survols militaires du territoire irakien et ont demandé aux États-Unis de retirer leurs forces militaires d’Irak.
Jaafar al-Hosseini, porte-parole des Kataëb Hezbollah, pointe du doigt les avions de guerre israéliens qui sont selon lui responsables « des opérations militaires en Irak », et Hadi al-Ameri, président de l’Organisation Badr a fait des commentaires similaires à la télévision Al-Ahad, le 30 juin.
Jaafar al-Hosseini a déclaré que conformément à la décision prise par le Parlement irakien, Washington devrait retirer toutes ses forces militaires d’Irak.
« L’Irak ne deviendra jamais un terrain d’activités militaire pour les États-Unis et leur allié israélien », a-t-il martelé.
De son côté, Hadi al-Ameri a confirmé aussi que les avions militaires américains et israéliens effectuaient des vols dans l’espace aérien de l’Irak.
Par ailleurs, un expert irakien a fait état de la nécessité d’une classification stricte de toutes les opérations antiterroristes dans les gouvernorats du nord et de l’ouest de l’Irak.
Selon le site d’information irakien Al-Maalomah, Ali al-Waeli a souligné l’importance de ne pas divulguer les opérations des forces de sécurité mises en œuvre dans les gouvernorats du nord et de l’ouest pour éliminer les cellules de l’organisation terroriste Daech.
Il a souligné qu’il y a des éléments locaux qui hébergent des terroristes pendant les opérations de sécurité et les gardent hors de vue.
Al-Waeli a déclaré que la présence d’éléments terroristes était constatée dans les gouvernorats de Ninive, Salaheddine, Diyala, Kirkouk et al-Anbar, car « il y a ceux qui hébergent les terroristes et leur fournissent des refuges, d’autant plus que certaines de ces régions se trouvent à proximité des bases militaires américaines qui soutiennent souvent les terroristes de Daech, en particulier à al-Anbar et à Kirkouk. »
Il a ajouté que: « Le commandement général des forces armées irakiennes commet souvent cette erreur d’annoncer chaque fois la date et les objectifs de chaque opération militaire menée contre le terrorisme. Or, cela permet aux terroristes de se cacher ailleurs à l’aide des éléments locaux qui leur fournissent des cachettes et les abritent. »
Il a souligné que « pour éradiquer le terrorisme il faut procéder à des opérations de renseignement, travailler en secret dans les zones civiles et les quartiers, et mettre en œuvre des opérations surprises sans annoncer la date et les objectifs des opérations ».
Source: Avec PressTV