Le ministre saoudien de l’Énergie, Abdul Aziz ben Salmane, n’assistera pas au deuxième tour du sommet Opep+ au titre de co-président. En revanche, c’est le vice-Premier ministre russe, Alexandre Novak, qui présidera la réunion, a rapporté Sputnik.
Appelant à prendre une décision équilibrée, Alexandre Novak a déclaré que l’Opep+ devrait prendre en compte la baisse de la demande de carburant pendant la saison des vents et les verrouillages liés aux coronavirus avant d’établir sa politique de production supplémentaire.
Citant une source informée, l’Energy Intelligence Agency avait auparavant rapporté que le ministre saoudien avait demandé à démissionner.
Les discussions entre l’Opep et la Russie, qui s’étaient interrompues lundi 30 novembre sur un constat d’échec, se sont rapprochées d’un compromis sur l’évolution de leur offre pétrolière globale en 2021, a indiqué Reuters le jeudi 3 décembre.
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés, la Russie en tête, devaient initialement prolonger la réduction de 7,7 millions de barils par jour de leur production, qui équivaut à environ 8% de la demande mondiale.
Mais la forte remontée des cours du brut en novembre favorisée par l’espoir de voir rapidement lancer un ou plusieurs vaccins contre le COVID-19, a conduit plusieurs pays à remettre en cause cette stratégie défendue entre autres par l’Arabie saoudite, mais qui réduit les recettes pétrolières des pays concernés.
Plusieurs sources au sein de l’Opep+ ont rapporté que la Russie, l’Irak, le Nigeria et les Émirats arabes unis avaient exprimé leur volonté d’augmenter l’offre pétrolière en 2021.