L’agent Mohamad Reza Zam a été exécuté le 12 décembre puisque reconnu coupable d’atteinte à la sécurité nationale iranienne, de collusion avec les services secrets étrangers, de vente des données extrêmement sensibles concernant le contournement des sanctions médicales anti-Iran des USA.
Zam, qui a bénéficié pendant très longtemps de la garde rapprochée du renseignement français, avait trouvé refuge tout comme la milice terroriste des Mojaheddine du peuple sur le territoire français. Il a été capturé en Irak puis transféré en Iran, où il a été exécuté samedi.
La presse hexagonale ne cesse de qualifier cet agent d’opposant ou de dissident, bien qu’il ait causé la mort direct et indirect des ressortissants iraniens avec la complicité directe de la France.
L’ambassadeur de France à Téhéran a été convoqué, le dimanche 13 décembre, au ministère iranien des Affaires Etrangères qui lui a notifié la vive protestation de Téhéran pour cause d’ingérence directe dans les affaires intérieures iraniennes, a rapporté le site iranien francophone PressTV.
L’Iran a également convoqué l’ambassadeur d’Allemagne, actuel titulaire de la présidence tournante de l’Union européenne, suite au communiqué interventionniste de l’UE concernant de l’agent Zam.